Litige foncier à Mafiblé 2 : La notabilité villageoise sort de son silence





litige-foncier-a-mafible-2-la-notabilite-villageoise-sort-de-son-silence


Suite à la réaction de la famille Codjovi dans le litige foncier qui l’oppose à d’autres opérateurs économiques sur le lotissement Djibo Kamon situé dans le village de Mafiblé 2, dans la commune de Port-Bouët, le chef du village et ses notables sont sortis du silence.

En effet, dans un communiqué de presse rendu public, le chef Aké Aboua et ses notables ont pris acte des propos du ministre de la construction, du logement et de l’urbanisme qui était présent sur le site il y a quelques semaines. Même s’ils se sont dits surpris de n’avoir pas été associés à la visite du ministre relativement à ce litige qui se déroule sur leur terre.

"Le chef et ses notables demandent à toutes les personnes concernées par le litige Djibo Kamon de faire confiance à notre justice qui n’a pas encore tranché définitivement le problème et que toutes les voies et moyens de droit seront utilisés pour le règlement de ce litige.Le chef et ses notables tiennent à rappeler que seule la justice pourra trancher ce litige.Il invite cependant le ministre Bruno Nabagné Koné à une position impartiale afin d’éviter tout débordement sur le site", dit la note.

Pour rappel, un litige foncier oppose depuis plusieurs années, la famille Codjovi et des opérateurs économiques sur le lotissement d’Abouabou Djibo Kamon, d’une superficie de plus de 500 hectares et situé dans la commune de Port-Bouet.

Le Ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme de Côte d'Ivoire, Bruno Koné Nabagné, ayant pris la mesure de l’affaire et soucieux de mettre un terme à ce différend, s’est rendu sur le site litigieux ce jeudi 20 mai 2021, pour échanger avec les protagonistes et leur transmettre le message du département ministériel dont il a la charge. Il a rassuré les uns et les autres sur le fait que le droit sera dit, et il se trouve que la justice a définitivement tranché la question du Lotissement de Djibo Kamon.

"Bien avant que la justice ne se prononce j’avais moi-même signifié à plusieurs reprises qu’il n’y a jamais eu de remise en cause des actes de propriétés délivrés sur le lotissement de Djibo Kamon. Les personnes détentrices d’ACD sont donc définitivement propriétaires…", a-t-il déclaré.

Une déclaration qui n'était pas du goût de la famille Codjovi, du village mafible 2 ni des autres protagonistes.

Solange ARALAMON

 

En lecture en ce moment

Communication audiovisuelle : Tout blogueur, activiste ou influenceur disposant de 25 000 abonnés en ligne est soumis à la loi sur la communication audiovisuelle

Orange Côte d’Ivoire : En 2023, le groupe a accentué sa responsabilité sociétale