Tabaski : le Conseil National de Lutte contre la Vie Chère en mission de sensibilisation à travers le pays





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Une délégation du conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC) sillonne les villes de Bouaké, Korhogo, Pogo, et Laleraba du 13 au 18 juillet 2021 pour une mission de sensibilisation contre les pratiques anormales dans la filière bétail-viande. Mais aussi permettre un bon approvisionnement du marché ivoirien en bovins et petits ruminants pour la fête de la tabaski.

A l’étape de Bouaké ce mercredi 14 juillet, la mission conduite par la secrétaire exécutive du CNLVC, Dr Rani Bah Koné, a été reçue par le préfet de région de Bouake. Ce dernier leur a traduit tout son soutien.

Ensuite la délégation a rencontré les acteurs de la filière bétail - viande qui fait face à de nombreuses difficultés liés notamment à l’existence de faux frais, la présence de nombreux intermédiaires mais aussi du retour des marchands de bétail dans leur pays d’origine. Le parc à bétail du corridor Nord de Bouake, et l’abattoir que la délégation a visités, était une occasion pour le Dr Rani Bah Koné, secrétaire exécutive du CNLVC de sensibiliser les acteurs sur les difficultés mentionnées ci-dessus. Mais surtout sur la surenchère du mouton durant cette période de tabaski.

« Le premier élément qui constitue la fête de la tabaski c’est le mouton.
Ce mouton doit être disponible sur l’ensemble du territoire et il doit être disponible à un prix qui est abordable. Un prix qui permet à chaque ivoirien, à chaque famille selon sa bourse, son porte-monnaie de pouvoir s’en acheter. C’est l’objet de notre mission. C’est ce qui a été demandé par le gouvernement au conseil national de lutte contre la vie chère. Le CNLVC doit veiller à ce que non seulement les marchés soient approvisionnés, qu’il y ait suffisamment de mouton et ce malgré les difficultés que connaissent les pays qui nous approvisionnent en bétail » : a expliqué le Docteur Rani Bah- Koné, aux vendeurs de bovins.

Profitant de cette lucarne ouverte par le CNLVC, Gouro Bokoum responsable de l’abattoir de Bouake, rassure que le bétail ne manquera pas pour cette tabaski. "Vous avez constaté vous même qu’il y a suffisamment de mouton un peu partout. Le prix est toujours abordable. Toute la population sera satisfaite. Le mouton ne manquera pas et le prix est abordable ».Propos attestés par Oumar Moumouni, secrétaire général d’association d’éleveurs, explique le motif d’éventuelle augmentation de prix de mouton. “La cherté ce n’est pas à notre niveau. C’est ceux qui viennent payer ici avec nous à prix bas et vont revendre en ville. Ce sont ces derniers qui rendent le marché dur. Nous avons des moutons de 40, 50,60, à 100 et 110000 FCFA.»


Insistant sur la volonté du gouvernement de lutter contre la cherté de la vie

le Dr Rani Bah-Koné a invité ces hôtes à être « solidaires des populations car en faisant des prix abordables, c’est toute la chaine de valeur qui gagne.»

La prochaine étape de cette mission consistera à apprécier le trafic de bovins aux frontières ivoiriennes notamment à Pogo et Laleraba. Les deux principales villes d’entrée du bétail en Côte d’Ivoire. La mission est réalisée de manière conjointe avec l’office de la fluidité routière (OFT) et l’Unité de lutte contre le racket (ULCR).

Le Conseil National de Lutte Contre la Vie Chère (CNLVC) créée en 2017 a pour mission la coordination et le suivi de la mise en œuvre des stratégies de lutte contre la vie chère définies par le gouvernement ivoirien.

Sercom CNLVC

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