Lutte contre la vie chère : voici les mesures immédiates prises par le gouvernement





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Le gouvernement ivoirien, en vue de lutter contre la vie chère a pris ce mercredi, des mesures immédiates, lors d’un conseil des ministres.

" En vue d’apporter des réponses immédiates aux préoccupations des populations ivoiriennes, le Conseil a arrêté les mesures suivantes :

La rencontre sectorielle avec les différents acteurs économiques, filière par filière en vue de trouver des solutions afin de contenir cette hausse des prix, l’encadrement des produits de consommation de premières nécessité tel que le riz, l’huile de palme raffiné, la viande de bœuf, la farine, le renforcement de la surveillance du marché notamment le contrôle de l’affichage des prix et le contrôle des prix règlementés", a déclaré le porte-parole du gouvernement Amadou Bakayoko, après un Conseil des ministres.

Le gouvernement va en outre intensifier la communication sur les prix et les actions menées dans le cadre de la lutte contre la vie chère, a poursuivi Amadou Bakayoko ajoutant que la norme ivoirienne sur le pain sera également révisée.

 Des facilitations seront faites pour le retour des bouviers qui convoient le bétail du Burkina Faso et du Mali en Côte d’Ivoire.

Des comités locaux de lutte contre la vie chère seront installés et la lutte contre le racket sous toutes ses formes, renforcée.

"Ces mesures immédiates seront suivies de mesures structurelles afin de consolider les acquis et de lutter de façon pérenne contre la vie chère", a-t-il rassuré.

Amadou Bakayoko a rappelé la série d’actions menées par le gouvernement face à « la relative hausse » des prix des produits de certains produits, entre autres l’organisation d’une réunion interministériel sur le coût de la vie, précédée par deux réunions d’experts des ministères concernés et l’activation du comité national de lutte contre la vie chère le 2 juillet 2021.

Abondant dans le même sens que le ministre du Commerce et de l’Industrie, le porte-parole du gouvernement a laissé entendre que ces augmentations ne sont pas spécifiques à la Côte d’Ivoire.

Elles s’expliquent, selon lui par la forte demande internationale de certains produits, le rationnement de l’offre, et la hausse du coût du fret ainsi qu’à la crise la crise énergétique et une baisse saisonnière de l’offre de certains produits agricoles.

Lambert KOUAME

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