Ils sont en prison, ne les oublions pas





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Ils sont en prison pour leur fidélité à Guillaume Soro. Ils se nomment Koné Kamaraté Souleymane dit Soul To Soul, Kassé Kouamé Jean Baptiste…

23 décembre 2019-23 octobre 2021, c’est un autre triste anniversaire pour des prisonniers proches de Guillaume Soro. Voilà, en effet, un an dix mois que Koné Kamaraté Souleymane dit Soul To Soul et bien d’autres proches de l’ancien président de l’Assemblée nationale ont été mis aux arrêts par les autorités ivoiriennes le jour du retour avorté de Guillaume Soro à Abidjan. Parmi eux, Kassé Kouamé Jean Baptiste, Koné Ardjouma Herman, Dosso Seydou, Kamagaté Adama, Bamba Souleymane, Fofana Konan, Traoré Lamine. Ce sont des militaires de la garde de l’ex-PAN ou ses collaborateurs civils. Au groupe arrêté le 23 décembre 2019, s’ajoutent des personnes interpellées avant ou après cette date. C’est le cas de Doumbia Youssouf Kader, président d’Espoir de la Génération 72 (EG72) arrêté le 17 janvier 2019, et de Métongou Traoré ex-président de la Chambre des cyberactivistes pro-Soro interpellé le 17 février 2021. Ils sont pour la plupart détenus, officiellement pour atteinte à la sûreté de l’Etat, mais la raison réelle de leur détention est connue de tous, à savoir leur fidélité à Guillaume Soro, président de Générations et Peuples Solidaires (GPS). Certains, on le sait, ont été jugés et condamnés en juin dernier par le tribunal criminel d’Abidjan. Mais, le déroulé de ce procès et la légèreté des accusations ont convaincu l’opinion de son caractère politique et de l’acharnement judiciaires dont   font l’objet ces détenus de la part du pouvoir. Jusqu’à quand continueront-ils ainsi de faire les frais de leur fidélité à Guillaume et de servir de moyen de chantage politique du pouvoir vis-à-vis du leader de GPS ? Cela dépendra de la mobilisation des militants et sympathisants de ce mouvement. Une mobilisation et une détermination qui ont déjà permis la libération d’autres proches de l’ancien Premier ministre. Nous n’oublions pas les autres prisonniers politiques comme ceux de la crise postélectorale de 2010-2011 et ceux de la crise électorale de 2020 encore en prison. C’est pareil pour tous ces citoyens contraints à l’exil parce qu’opposés au régime actuel. A leur tête, Guillaume Soro condamné à la prison à vie par le tribunal criminel d’Abidjan qui a aussi prononcé la dissolution du mouvement qu’il dirige. Ce verdict a la particularité d’avoir été prédit par le chef de l’exécutif Alassane Ouattara, au cours d’une interview. Ceci permettant de comprendre cela.

Cissé Sindou     

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