Non au triomphe du mensonge





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Depuis le retour de Laurent Gbagbo et de sa compagnie de refondateurs au pays,  ils  ne cessent de distiller  des mensonges à l'occasion de toutes leurs sorties. Ses « lieutenants »Damana Pikass et Koné Katina racontent partout aux illuminés de leur bord que  la Cpi en libérant Laurent Gbagbo a indiqué qu'il était le grand vainqueur de l'élection de 2010. Quelle manipulation! Gbagbo lui-même ne dit pas autre chose. Il fait croire que c’est en raison de son opposition à l'Occident et à son impérialisme qu'il a été bouté hors du pouvoir oubliant qu’il a lamentablement échoué dans les urnes. Que des contrevérités! Ils mentent, mentent et multiplient les mensonges dans l’espoir que les populations se trompent et leur fassent encore confiance.

A dire vrai, un mensonge répété mille fois tend malheureusement à devenir vérité si en face il n’y a aucune contradiction. Les professeurs du PPA  le savent. Nos refondateurs devenus subitement des défenseurs de la cause de l'Afrique tentent d'embarquer peuple ivoirien et le  continent noir dans de faux combats à partir du mensonge. Il appartient donc au Rhdp de se remettre en ordre de bataille pour démonter les arguties débitées par ces opposants qui ont oublié qu’ils ont gouverné la Côte d’Ivoire pendant 10 ans, de triste mémoire. Laurent Gbagbo constate que le pays a changé. Il voit que la route qui mène chez lui à Gagnoa a été entièrement refaite. Il constate que les routes comme celle Cechi dans la région de l’Agneby qu’il qualifiait d’impraticable quand il était au pouvoir a été refaite. Il voit les chantiers partout dans le pays. Mais, il est incapable de féliciter son successeur pour l’immense travail abattu pour le bonheur de l’Ivoirien. On peut ne pas être d’accord avec la politique que mène son adversaire politique. C’est normal. Mais l’honnêteté intellectuelle oblige à reconnaitre ses mérites et souhaiter pouvoir faire mieux que lui si demain, on arrive à le battre dans les urnes. Tel est le principe fondamental de la démocratie. Mais jouer à l’aveugle, à la mauvaise foi et essayer d’exploiter l’analphabétisme des masses rurales est contre-productif. Si l’opposant historique et ses suiveurs qui semblent avoir oublié d’où ils viennent veulent avoir l’estime de la République, il leur appartient en premier lieu de reconnaitre leurs erreurs et faire  ensuite amende honorable. Ils ne doivent jamais oublier que, par leur refus de céder le pouvoir perdu dans les urnes, il y a eu une guerre dans ce pays. Ils ont perdu leur sale guerre,  ont été emprisonnés et ont été libérés plus tard pour défaut de preuves et non, pour faute non commise. Certains d’entre eux ont perdu la vie. D’autres ont connu les affres de l’exil forcé. S’ils oublient cela, il sera très difficile que les Ivoiriens leur fassent encore une fois confiance. Le dialogue politique ouvert par le Premier ministre est une chance énorme pour eux afin de se relancer dans le jeu de la démocratie. C’est à travers un dialogue constructif qu’ils vont revenir à la surface mais pas dans la négation de toutes les évidences. Dans cette veine,  les Refondateurs doivent demander à des acteurs majeurs de la dernière crise  comme Yao Ndré de se taire. Définitivement. Ça y va de la réconciliation tant recherchée par tous !  

Sam Wak

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