Côte d’Ivoire/Décédé le samedi 9 mars : Qui est Bernard Binlin Dadié ?





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Bernard Binlin Dadié, légende vivante de la littérature ivoirienne et africaine, est décédé, le samedi 9 mars 2019, à l’âge de 103 ans à Abidjan. L’illustre disparu, grand homme d’art et de lettres est un écrivain Ivoirien, né en 1916 à Assinie. Fils d'un syndicaliste et frère du premier maire de la Commune de Port Bouet, feue Hortense AKA Anghui, Bernard B. Dadié a étudié en Côte d’Ivoire et à Dakar, où il a passé 10 années de sa vie. Il a été arrêté et jeté en prison pour ses activités journalistiques.

A l'indépendance en 1960, il a travaillé à l'éducation puis à l'information. Il sera par la suite nommé ministre de la Culture. Il est auteur d’une bibliographie fourni avec des œuvres telles que "Mémoires d'une rue" (première nouvelles Ivoiriennes) en 1948, "Afrique debout" en 1950, "Légendes Africaines" en 1954, "Le pagne noir" en 1955, "Climbié" et "La ronde des jours" en 1956, "Un nègre à Paris" en 1959, "Bernard Dadié" et "Patron de New York" en 1964, "Légendes et poèmes, la ronde des jours" en 1966, "Hommes de tous les continents", poèmes en 1967, "La ville où nul ne meurt" en 1968, "Les voix dans le vent" en 1970, "Béatrice du Congo" en 1971. Mais aussi, "Iles de tempêtes", pièce de théâtre en 7 tableaux en 1973, "Das Krokodil und der Königsfischer" en 1977, "O Pano preto" en 1979, "Mhoi-Ceul" (comédie en 5 tableaux) en 1979, "Commandant Taureault et ses nègres" en 1980, "Opinion d'un nègre" ( (écrit en 34-46) en 1980, "Carnets de prison" en 1981, " Les contes de Koutou-As-Samala" en 1982, "Jambes du fils de Dieu" en 1984, "Monsieur Thôgô-gnini" en 1986 "One way" en 1994, "Hands" en 2003, "Cailloux blancs" ( allocutions et articles), de 1993 à 2004 et enfin, "chroniques" en 2004.

Solange ARALAMON

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