Après avoir parlé de "chat noir" sur une chaîne de télé privée, Djimi Danger se met en danger





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L'acteur Djimi Danger se dit choqué par la tournure que prennent les choses



Le comédien et acteur ivoirien Ibo Laurent alias Djimi Danger est dans une situation délicate. Après sa sortie sur une chaîne de télévision privée où il dit avoir fait un « chat noir » sur sa cousine, de nombreuses personnes se sont élevées contre ses propos, allant jusqu’à l’accuser de viol.

Une chaîne de télévision française en a même fait un reportage où la journaliste définit cette pratique. « C’est une expression typiquement ivoirienne qui signifie profiter du sommeil d’une personne pour avoir des relations sexuelles avec elle sans son consentement », explique-t-elle. Avant de conclure : « C’est donc un viol ». Selon la même journaliste, l’ONG Stop au chat noir dénonce « des propos inacceptables et criminels qui font l’apologie du viol ».

Le comédien, dans une vidéo publiée depuis son village où il était pour les funérailles de sa « grand-mère », réfute ses accusations et explique qu’il ne faisait que répondre à une question de l’animateur qui lui demandait s’il avait déjà refusé un rôle. « On m’a proposé un rôle où je devais faire un chat noir sur l’une de mes proches, c’est-à-dire ma sœur ou ma cousine. C’est ce scénario que j’ai essayé de décrire. Moi quand je raconte une histoire, je la joue. Au théâtre, ça s’appelle un enchaîné-fondu. C’est ce que j’ai fait. Je ne peux pas faire l’apologie du viol », s’est justifié l’acteur, accusant ses détracteurs d’avoir enlevé ses propos de leur contexte.

En attendant, la toile est divisée. Les accusateurs d’un côté et les défenseurs de Djimi Danger de l’autre. Une chose est sure, l’épilogue de cette affaire n’est pas évident.

 

Modeste KONE   

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