On ne peut pas dire que le premier coup d’essai a été un coup de maître pour la médiation togolaise dans l’affaire des « 49 militaires ivoiriens arrêtés au Mali ». En effet, selon RFI, la rencontre tripartite entre Maliens, Ivoiriens et médiateur, jeudi 28 juillet 2022, à Lomé, a accouché d’une souris.
À en croire le média français, les exigences de la partie malienne étaient de deux ordres. Devant le médiateur Faure Gnassingbé, président de la République togolaise, la junte a exigé que la Côte d’Ivoire reconnaisse d’abord son tort en exprimant publiquement des regrets. Ensuite, elle réclame « des ressortissants maliens », vivant en Côte d'Ivoire, ou simplement de passage, recherchés par la justice malienne.
À la première exigence, la partie ivoirienne n’a pas tergiversé et a dit niet. Sur le second point, la Côte d’Ivoire a évoqué la séparation des pouvoirs législatifs et judiciaires. Sur ce, les deux délégations se sont dit au revoir.
Modeste KONÉ