Cinq ans après son décès,  l’ombre de Désiré Coffi Gadeau,  alias "Dez Gad", guitariste ivoirien passionné de Jazz n’est pas prête de quitter le ciel de Côte d’Ivoire. Pour cause, sa tribu (son épouse,  sa sœur et ses enfants) entend perpétuer son œuvre. 
C’est pourquoi, outre "L’Emoi du Jazz", le Festival   qui rassemble les sommités mondiales de cette musique à  Abidjan, Henriette Coffi Gadeau a décidé de mettre en place une fondation pour contribuer au soulagement des populations vulnérables. C’est ainsi qu’est née la "Dez Gad’s Tribute".
Au cours de la cérémonie de lancement de cette fondation le mardi 2 avril À Abidjan Marcory,  en présence des plusieurs personnalités dont le Ministre Maurice Bandama de la Culture et de la Francophonie, le Maire de Marcory, Aby Raoul, Mme Henriette Coffi Gadeau, présidente de la fondation  a expliqué que la "Dez Gad’s  Tribute" a pour missions de défendre et maintenir le patrimoine culturel et historique de la Côte d’Ivoire, de manière durable à travers le Jazz.
"Notre vision, c’est de rassembler les peuples, sans distinction aucune pour la diversité des expressions culturelles, en constante célébration de l’amitié,   de la fraternité et l de l’amour", a- t-elle tenu à préciser.
A sa suite, Marie-Stella Gadeau, qui a hérité de la direction  de "L’Emoi du Jazz", a présenté les différentes articulations de cette 9e édition. 
Il s’agit entre autres de la  Kids Zone,  du concours Jazz Zouglou avec  comme morceau imposé " Gboglo Koffi"  de Bilé Didier et les parents du Campus et les concerts qui se feront au stade de l’Université de Cocody, avec une programmation digne des grands festivals à travers le monde.
En attendant le démarrage des festivités prévu pour le 30 avril prochain, les organisateurs mettent les bouchées doubles pour offrir une fois encore de l’émotion,  comme sait si bien le véhiculer le Jazz.
Solange ARALAMON