L'héritage de l'esclavage marque toujours la société et bloque le progrès, selon le chef de l'ONU





lheritage-de-lesclavage-marque-toujours-la-societe-et-bloque-le-progres-selon-le-chef-de-lonu


Dans un message prononcé à l'occasion des commémorations de la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage, le 2 décembre, M. Guterres a déclaré que les sociétés restent marquées par les souffrances historiques des Africains réduits en esclavage et qu'elles ne sont pas en mesure d'offrir à chacun les mêmes opportunités de développement.

Éradiquer l'esclavage maintenant

Le chef de l'ONU a également appelé à identifier et à s'engager de nouveau pour éradiquer toutes les formes d'esclavage contemporain, de la traite des personnes à l'exploitation sexuelle, en passant par le travail des enfants, le mariage forcé et l'utilisation d'enfants dans les conflits armés.

Citant les dernières estimations mondiales de l'esclavage moderne sur le travail et le mariage forcés, M. Guterres a noté que 50 millions de personnes ont été réduites en esclavage au cours de l'année dernière.

Les groupes marginalisés sont les plus exposés, comme par exemple les minorités ethniques, religieuses et linguistiques, ainsi que les migrants, les enfants et les personnes LGBTI, et la plupart de ces personnes vulnérables sont des femmes.

« Des mesures accrues doivent être prises avec la pleine participation de toutes les parties prenantes, notamment le secteur privé, les syndicats, la société civile et les institutions des droits de l'homme », a-t-il déclaré. « J'exhorte également tous les pays à protéger et à faire respecter les droits des victimes et des survivants de l'esclavage ».

Une jeune Ethiopienne de 13 ans a été contrainte de quitter l'école et d'épouser un étranger pour aider sa famille à faire face à la sécheresse.
© UNICEF/UN0651314/Pouget
Une jeune Ethiopienne de 13 ans a été contrainte de quitter l'école et d'épouser un étranger pour aider sa famille à faire face à la sécheresse.

L'esclavage en hausse

Les dernières estimations de l'Organisation internationale du Travail (OIT) montrent que le travail forcé et les mariages forcés ont considérablement augmenté au cours des cinq dernières années.

Selon l'ONU, 50 millions de personnes ont été victimes d’une forme d’esclavage moderne en 2021, soit 10 millions de plus qu’en 2016.

Bien que l'esclavage moderne ne soit pas défini par la loi, il est utilisé comme un terme générique couvrant des pratiques telles que le travail forcé, la servitude pour dettes, le mariage forcé et la traite des êtres humains.

Un quart des cas signalés de violences sexuelles liées au conflit au Soudan du Sud concernent des enfants.
UNICEF/Mackenzie Knowles-Coursin
Un quart des cas signalés de violences sexuelles liées au conflit au Soudan du Sud concernent des enfants.
 

Toujours omniprésent

L'esclavage moderne englobe toutes les situations d'exploitation dans lesquelles une personne ne peut pas refuser ou partir en raison de menaces, de violence, de coercition, de tromperie ou d'un simple abus de pouvoir.

Il est présent dans presque tous les pays du monde et transcende les frontières ethniques, culturelles et religieuses. la suite sur news.un.org

 

Partarger cet article

En lecture en ce moment

Prêts usuraires : Alerte ! Les margouillats sont de retour avec de nouvelles méthodes

Un accident à la nouvelle gare de Bingerville fait 2 morts et plusieurs blessés graves.