Houphouët, un modèle pour la jeunesse ivoirienne et africaine, selon Jean Noël Loucou





houphouet-un-modele-pour-la-jeunesse-ivoirienne-et-africaine-selon-jean-noel-loucou


Le secrétaire général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour a recherche de la paix de Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire, Jean Noël Loucou, a à l’occasion de la conférence inaugurale précédant la remise du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, présenté le père-fondateur de la Côte d’Ivoire moderne comme un modèle pour la jeunesse ivoirienne, mais aussi la jeunesse africaine.

Pour le secrétaire général, Houphouët est le modèle parfait qui peut inspirer non seulement les jeunes ivoiriens et africains mais aussi tous les Ivoiriens et les Africains, par sa vie, son action historique, les valeurs qu’il a prônées.

Ainsi, a-t-il détaillé, de sa naissance le 18 octobre 1905 jusqu’à la date de sa mort le 7 décembre 1993, Félix Houphouët-Boigny fut et reste un modèle d’excellence scolaire, un modèle d’excellence professionnelle, un modèle d’engagement politique et un modèle de paix, citoyen du monde.

« De l’école de son village à l’Ecole de médecine, le président a connu une progression plutôt régulière, qui témoigne à la fois d’un intérêt constant pour les études, d’un grand sérieux dans ses activités, d’une volonté réelle de réussir, d’une inflexible détermination à aboutir. Déjà en son temps, les études de médecine étaient les plus longues du cursus scolaire. Il n’a pas craint de s’y engager », a rappelé M. Loukou, citant le journaliste, enseignant et écrivain Frédéric Grah-Mel.

L’auteur retient d’Houphouët, « le sérieux dans les études, la boulimie de connaissances, le travail acharné pour être toujours parmi les meilleurs. Et Houphouët avait achevé ses études à vingt ans ».

Sur le plan professionnel, l’auteur estime que Félix Houphouët allait exercer son métier de médecin, pendant quinze années de 1925 à 1939 et s’est distingué également par sa compétence, sa conscience professionnelle et sa recherche toujours renouvelée de l’excellence, ajoutant que Houphouët était « un très bon médecin auxiliaire, actif, dévoué, intelligent et très attaché à son service ».

Sur le plan politique, poursuit le conférencier, Houphouët a su conduire à la victoire (notamment l’indépendance politique) le RDA, en dépit des heurts (comme la question de l’indépendance immédiate).

Son engagement politique a conduit à la conquête du pouvoir par la lutte anticoloniale, puis à son exercice. Pour le professeur Loukou, «à trop vouloir nier le rôle de Félix Houphouët-Boigny et de ses compagnons de lutte, on arrive à nier le mouvement anticolonialiste africain lui-même, organisé et animé par le RDA".

Le conférencier n’a pas manqué de signifier que le premier président était un homme de paix. «Dans un discours prononcé le 30 novembre 1960, après son élection à la présidence de la République ivoirienne, Félix Houphouët-Boigny souhaitait que l’Histoire retienne de lui qu’il fut un messager de la paix », a-t-il rappelé.

Selon le secrétaire général de la Fondation, l’action pour la paix se réalise de plusieurs façons : l’activité diplomatique, le dialogue inter-religieux, le développement économique ainsi que des institutions de recherche de la paix comme la Fondation Félix Houphouët-Boigny. Et de rappeler que la quête de paix du premier président de la Côte d'Ivoire est marquée par la Basilique Notre-Dame de la Paix, inaugurée le 10 septembre 1990, le prix international Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, décerné depuis trente ans par l’UNESCO, distinguant les artisans de paix et la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix.

Un prix qui sera remis ce mercredi 8 février 2023 à l’ancienne Chancelière allemande, Angela Markel.

Lambert KOUAME

En lecture en ce moment

Malgré le désaccord, l'opposition confirme sa participation aux différentes élections

Elu à la tête du PDCI-RDA, voici les priorités de Tidjane Thiam