Affaire « Une éducatrice bastonnée au lycée Sainte-Marie de Cocody » : 3 mois de prison pour la parente d'élève





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La parente d'élève qui a battu l'éducatrice de sa fille au lycée Sainte-Marie de Cocody, a été condamnée à 3 mois de prison avec sursis. Elle devra en outre payer une amende d’un million FCFA, révèle une source de la Coordination du secteur éducation-formation de Côte d'Ivoire.

« L'audience a eu lieu, ce jour (NDLR : mercredi 15 février 2023) en présence de plusieurs professeurs dont le groupe Entre profs et la Mutuelle des enseignants de son lycée (lycée Sainte-Marie de Cocody). Dame Gnonga a été condamnée à 3 mois de prison avec sursis et d'une amende d'un million ».

On se souvient qu'alors que le Comité de gestion (COGES) de cet établissement d'excellence mettait tout en œuvre pour apaiser les esprits et pour parvenir à un règlement à l’amiable de cet incident, la toile avait déjà été inondée par cette affaire. Ajouté à la plainte déposée au commissariat du 8e arrondissement par la victime, dame Yao, responsable de la division 5ème, la parente d'élève à l'origine de la bastonnade avait été écrouée à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA).

Tout est parti d'une affaire de vente de timbres par les élèves de ce lycée pour le compte de la Fondation Raoul Folleraux. La fille de Mme Gnonga qui avait pris pour 23 000 FCFA de timbre, selon les témoignages, ne versera que 3 000 FCFA. La mère est aussitôt informée  par les éducatrices. Mais cette dernière, non seulement refuse de les croire parce que, à l’en croire, c'est elle-même qui a remis l'argent à sa fille. Le vendredi 3 février 2023, elle se rend dans l'établissement  la discussion avec les éducatrices vire rapidement en une dispute. Sommée de quitter le bureau des encadreuses de la division 5e, elle le prend mal et s'attaque à l'une d'elle, lui cognant la tête au mur. Cette bagarre a entraîné un arrêt de travail des enseignants et autres encadreurs de cet établissement.

Les démarches du COGES qui était accompagné de l’époux de la parente d'élève pour présenter des excuses, ont juste permis la reprise des cours et le retour au calme. Mais ça n'a pas suffi pour empêcher la mère de répondre de ses actes devant la justice.

 

Modeste KONÉ

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