Un 1er vol de 145 Ivoiriens vivant en Tunisie a atterri à l’aéroport FHB, ce samedi 4 mars 2023





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Un 1er vol de 145 Ivoiriens vivant en Tunisie a atterri à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, ce samedi 4 mars 2023, après la dégradation de la situation suite aux propos racistes du président tunisien Kaïs Saïed contre les ressortissants subsahariens.

Cette première vague a été accueillie par le Premier ministre Patrick Achi qui avait à ses côtés plusieurs membres du gouvernement, dont la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, du ministre de la Communication et des Médias, Amadou Coulibaly et du directeur général des Ivoiriens de l’extérieur.

Kandia Camara a exprimé sa joie «d’accueillir ce soir, le premier groupe de nos compatriotes qui ont volontairement décidé de revenir chez eux», remerciant le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, pour avoir donné des instructions et les moyens afin que les 1.300 Ivoiriens recensés à l’ambassade de Côte d’Ivoire en Tunisie puissent regagner leur pays.

Dans cette même veine, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a annoncé qu’ «une plate-forme en ligne sera mise en place pour nos compatriotes, encore en Tunisie, qui ne peuvent pas se rendre à l’ambassade». Ils peuvent envoyer leurs adresses. Les services de l’ambassade, en relation avec les autorités tunisiennes, se chargeront d’aller les chercher là où ils se trouvent pour les envoyer à l’ambassade, puis dans les lieux d’hébergement identifiés par l’ambassade de Côte d’Ivoire en Tunisie».

Vendredi, le porte-parole du gouvernement avait fait savoir que ces Ivoiriens en provenance de Tunisie vont être pris en charge (médicale et psychologique) durant trois jours sur le site de transit de l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (INJS) à Abidjan. A leur sortie, ils percevront un pécule de 160 000 FCFA pour leur permettre de rejoindre leurs familles.

S’agissant de leur réinsertion professionnelle, ils seront en contact avec les services du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique afin de bénéficier des programmes de réinsertion socio-professionnelle.

Lambert KOUAME

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