La production de pétrole du 1er au 31 décembre 2022 est estimée à 9,3 millions de barils, ce qui correspond à des débits de 25,5 mille barils par jour de pétrole brut, soit une progression de 6,01% par rapport aux résultats obtenus en 2021 à la même période, a indiqué ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, après un Conseil des ministres.

Cette performance, selon le ministre, s’explique principalement par la mise en production de nouveaux puits sur le bloc CI-27, combiné à une plus grande disponibilité des installations du champ Espoir.   

La valorisation de la part Etat de pétrole brut et de gaz naturel est de $US 295,24 millions, environ 185,63 milliards de francs CFA, en hausse de 110% par rapport aux performances obtenues pendant la même période en 2021.

A fin décembre 2022, les droits émis sur les produits pétroliers sont de 74,05 milliards de francs CFA contre 449,36 milliards de francs CFA à la même période en 2021, soit une baisse de 83,52% due, selon le porte-parole, à un niveau de taxation nul sur les principaux produits pétroliers d’avril à décembre 2022, induite par la non-répercussion de la hausse des prix des produits pétroliers constatée sur le marché international sur les prix à la pompe desdits produits appliqués sur le territoire national.

Relativement à l’électricité, la production totale à fin décembre 2022 s’établit à 12 139 GWh dont 76,41% de source thermique et 23,59% au titre de la production hydroélectrique. Cette production enregistre, toujours selon le ministre, une hausse de 6,25% par rapport à son niveau à fin décembre 2021.

« En termes de trésorerie, le secteur de l’électricité a enregistré un déficit de 33,32 milliards de francs FCFA à fin décembre 2022 contre 57,099 milliards de francs CFA en 2021, en dépit de la subvention de l’Etat et des facilités de trésorerie qui ont été mobilisées », a expliqué Amadou Coulibaly.           

Lambert KOUAME