MEDIAS : suspension du mot d’ordre de la journée presse morte annoncée par le Gepci





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Réunis en assemblée générale extraordinaire ce lundi 5 juin 2023 au siège du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (Gepci ), les patrons de la presse privée ont décidé de la suspension de leur mot d’ordre de grève pour donner une chance aux négociations avec les autorités.

Le président Lassane Zohoré a informé les éditeurs que suite à l’annonce des journées presse morte prévues du 06 au 08 juin 2023, des rencontres ont eu lieu d’abord à Fraternité Matin, siège d’Edipresse puis à l’ASDM (Agence de soutien et de développement des médias).

A l’issue de ces échanges, l’on note plusieurs acquis notamment le principe de remboursement de la dette des éditeurs à Edipresse et la subvention directe aux entreprises de presse. Le ministre de la Communication serait même ouvert à une rallonge du budget disponible à l’ASDM pour aider à trouver une solution d’urgence. Par ailleurs, le ministre et l’ASDM demandent aux imprimeurs de surseoir à l’augmentation, prévue en début juillet 2023, du coût d’impression des journaux jusqu’à la fin de l’année.

Les éditeurs félicitent le bureau du Gepci, dont la mission est de défendre les intérêts des entreprises de presse et espèrent que ces promesses seront tenues. Ils décident donc de faire confiance à l’ASDM et au ministre de la Communication et de surseoir à la grève annoncée.

Ce sont les courriers d’Edipresse aux entreprises de presse, leur annonçant que seulement 20% des quantités des journaux mis à sa disposition correspondraient à la réalité du marché qui a fait déborder le vase. Ces courriers ont suscité la colère des éditeurs de presse, qui estiment, à travers leur président Zohoré, que le distributeur Edipresse est « la source de tous leurs maux … car quand la distribution se porte mal, c’est tout l’écosystème qui se désagrège ». 

Nadia YEO

 

 

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