Saison des pluies à Koumassi : Les populations de Soweto et de Divo entre eaux de ruissellement et voies dégradées





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Nous sommes en pleine saison pluvieuse. Abidjan, la capitale économique ivoirienne, fait face à des inondations. Ce qui entraîne la dégradation de nombreuses voies et perturbe la quiétude de la population.
À Koumassi, particulièrement, les rues se transforment en fleuve à la moindre pluie. Dans le sous-quartier de Soweto, la voirie est complètement inondée depuis le début des pluies. Ce qui constitue un véritable calvaire pour les riverains. Les propos de Koffi Ange, parent d’élève, en disent long sur la question : « À chaque saison des pluies, les voies sont carrément dégradées. Quand j’allais accompagner mon enfant à son examen, nous étions obligés de marcher dans l’eau. À cause de la route dégradée, les véhicules n’arrivent pas à notre quartier ». Un autre résident de ce quartier, Doumbia, mécanicien, affirme qu’il est très difficile de sortir de ce quartier quand il pleut. « A Soweto, c’est un problème quand il pleut. Les caniveaux se remplissent de déchets et les eaux de ruissellement ne circulent pas, nous sommes obligés de marché dans ses eaux sales pour nous rendre au travail », témoigne-t-il.
Au sous-quartier Divo, c’est le même problème. Les eaux de ruissellement envahissent la voie et les véhicules qui s’y aventurent prennent le risque de s’embourber. Ce fut le cas d’une ambulance qui s’est malheureusement coincée dans la boue en allant récupérer un malade à l'hôpital du quartier, nous confie un témoin des faits. L’un des ambulanciers que nous avons rencontré plus tard, nous a confirmé l’information : « Nous sommes venus chercher un malade à hôpital du quartier Divo mais nous sommes tombés en panne à cause de la boue ».
Le constat à Koumassi est que la commune est en chantier. Des travaux de réhabilitation de voiries sont effectués à plusieurs endroits. Mais, à Soweto et à Divo, on attend encore les caterpillars et autres engins de la mairie qui viendront arranger la route pour permettre aux populations vivre beaucoup plus paisiblement. Sinon, pour l’heure, la situation est catastrophique.

Elisa Achi (Stg)

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