Lutte contre le paludisme : le ministère de la Santé annonce un vaccin pour prévenir la maladie





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Pierre N'gou Dimba, ministre ivoirien de la santé, de l'hygiène publique et de la couverture maladie universelle



Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (MSHP-CMU), a annoncé, dans un communiqué dont pressecotedivoire.ci a reçu copie, l’intégration, en 2024, du vaccin contre le paludisme dans les stratégies de prévention du paludisme mises en œuvre en Côte d’Ivoire.

« La Côte d’Ivoire est dans le processus d’élaboration des documents et l’acquisition du premier vaccin antipaludique recommandé par l’OMS en vue de son administration aux enfants de 03 à 24 mois en 2024. L’introduction de ce vaccin dans le calendrier de vaccination en routine des enfants contribue à la réduction de la morbidité et la mortalité liées au paludisme dans cette tranche qui fait partie des cibles les plus vulnérables », explique la note.

Considérée comme une préoccupation en matière de santé publique en Côte d’Ivoire malgré la baisse continue de son taux de mortalité, le paludisme représente, selon le document, plus du tiers des motifs de consultation hospitalière. Les femmes enceintes et les enfants de 0 à 05 ans sont les plus exposés à la forme grave du paludisme qui est mortelle.

Pour l’éviter, le ministère de la Santé publique préconise d’adopter plusieurs mesures de prévention. « Il faut maintenir un environnement propre et salubre en éliminant tout ce qui sert de lieux de reproduction des moustiques (boîtes de conserves usagées ; pneus, barriques, pots de fleurs, flaques d’eau, etc.). Il est impératif de dormir chaque nuit et toute l’année sous les Moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILDA). En cas de fièvre, se rendre dans les 24 heures à l'hôpital pour que l’agent de santé fasse le diagnostic et la prise en charge afin d’éviter la forme grave du paludisme qui est souvent mortelle », recommande l’autorité en charge de la santé en Côte d’Ivoire.

Concernant les femmes enceintes, il leur est demandé de faire les 04 consultations prénatales pour bénéficier d'au moins trois doses de la Sulfadoxine Pyriméthamine (SP) afin de se protéger ainsi que leur futur bébé.

Le communiqué rappelle par ailleurs que les examens de diagnostic biologique du paludisme (Goutte épaisse et TDR) et le traitement du paludisme simple (CTA) sont gratuits dans tous les hôpitaux publics du pays.

Solange ARALAMON



 

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