« La vie étant un éternel recommencement, seule l’acceptation de la défaite signifie la fin de tout. Tant et aussi longtemps que l’on sait recommencer, rien n’est totalement perdu. » Cette affirmation de Fleurette Levesque invite les uns et les autres au rejet du découragement, de la résignation. Mieux, elle exhorte chaque acteur de la vie à ne pas s’arrêter sur un échec, mais à toujours se réarmer pour repartir, de plus belle. Reprendre ou recommencer les activités, les compétitions et autres combats avec l’espoir que la nouvelle tentative sera plus heureuse, voire fructueuse. Et dans cette situation de reconquête, il arrive de nombreuses fois où l’on se retrouve dans la même situation que la fois précédente ; soit avec les mêmes moyens, atouts et adjuvants, soit face aux mêmes difficultés ou concurrents, dans la même épreuve. Bref ! On prend les mêmes et on recommence.
Une sorte de deuxième chance qui s’offre à chacun pour mieux faire. Il n’est pas écrit et rien ne dit que cette nouvelle situation ou cette nouvelle tentative sera mieux ou mal gérée que la précédente. Mais la beauté de l’histoire se trouve dans ceci que celui qui recommence une activité tient, à nouveau, entre ses mains, les clés de son histoire ; en un mot, il a son destin entre ses mains.
En sport et surtout au football, cette situation arrive souvent, dans toutes les compétitions.
Voilà la situation dans laquelle l’ASEC Mimosas se trouve en ce début de saison, au terme du tirage au sort de l’édition 2023-2024 de la Ligue des champions de la CAF effectué, le 25 juillet dernier, au Caire en Égypte. Le club champion de Côte d’Ivoire a, en effet, hérité, comme lors du précédent exercice, du champion du Bénin : le Coton Sport FC de Ouidah. Un adversaire que les Mimos ont affronté au même stade de la compétition (1er Tour préliminaire) l’année dernière et dans le même ordre (match aller au Bénin, match retour en Côte d’Ivoire). Une double confrontation remportée par les Jaune et Noir (1-2 et 2-0). On prend donc les mêmes (protagonistes) et on recommence.
Et quand on sait que le représentant ivoirien avait plané sur les deux rencontres, on devine aisément le grand espoir des Mimos de réaffirmer leur suprématie et de franchir le premier tour. Plus encore, en cas de qualification pour le tour suivant, le champion ivoirien jouera contre le vainqueur du double duel Al Ahly Benghazi (Libye)- Enyimba (Nigéria). À ce stade de la compétition, en cas de victoire des Nigérians, on aura donc droit à un nouveau derby ouest-africain.
Comme lors de la saison écoulée où l’ASEC Mimosas avait été opposée à Horoya AC de la Guinée. On pourrait dire à ce niveau aussi qu’on prend (presque) les mêmes (adversaires ouest-africains) et on recommence. Mais, ce cas de figure n’est pas encore à l’ordre du jour. En attendant, l’ASEC Mimosas et le Coton Sport FC de Ouidah (Bénin) s’empoigneront pour la deuxième année consécutive, au 1er Tour préliminaire de la Ligue des champions CAF.
Les Mimos entendent rééditer le résultat de l’année dernière. D’où la reprise des entraînements depuis environ trois semaines.
Il en est de même pour le CNACO et les Actionnaires qui se mettent dans les dispositions pour jouer au mieux leur rôle de 12e homme mimos. C’est l’objectif que vise à atteindre le récent séminaire qui a réuni les organes du CNACO, le samedi 29 juillet 2023, à Sol Béni, pour définir les stratégies d’extension, de développement, d’une totale autonomie financière et d’action du Mur Jaune.
René KOFFI
