Démolition de l’établissement Cha Hélène de Yopougon Gesco : Assalé Tiémoko enfonce le ministre-gouverneur Cissé Bacongo





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Assalé Tiémoko pas du tout d'accord avec Cissé Bacongo à propos de la destruction d'une école à Gesco



Invité sur les antennes de la NCI, dimanche 25 février 2024, le député-maire de la commune de Tiassalé, Antoine Assalé Tiémoko, a littéralement démonté les arguments mis en avant par le District autonome d’Abidjan suite à la démolition de l’établissement scolaire Cha Hélène lors des déguerpissements entrepris à Yopougon Gesco.    

« On (parlant du district d’Abidjan) dit que c’est une annexe, ce n’est pas une annexe », a lâché Assalé Tiémoko, puis d’ajouter : « J’ai tous les arrêtés d’ouverture de ces écoles-là. Le premier arrêté a été pris par le ministre Flindé Albert en 2011, pour créer le groupe scolaire Saint Hélène qui est un établissement d’enseignement technique (…). Ensuite en 2012, Mme Kandia Camara a pris un arrêté pour créer le premier cycle du groupe scolaire Cha Hélène. Puis en 2019, elle a pris un autre arrêté pour créer le second cycle du groupe scolaire Cha Hélène. Donc ce sont deux écoles différentes », a-t-il indiqué.

Poursuivant, Assalé Tiémoko a fait savoir que le bâtiment ne comprend pas juste 150 élèves, comme l’a indiqué le district autonome d’Abidjan dirigé par Cissé Bacongo. « C’est un bâtiment de deux niveaux, il y a 21 salles. Il y a 1880 élèves qui fréquentent là-bas, dont 70% sont des affectés de l’Etat. Moi, j’ai échangé avec une autorité du ministère de l’Education nationale, qui m’a dit que s’ils avaient été informés, l’école n’aurait pas été détruite, parce qu’on ne détruit pas une école en pleine rentrée scolaire », a-t-il soutenu.

Le député-maire de Tiassalé a également fait savoir que le site sur lequel se trouvait le bâtiment n’était pas une zone à risque : « On nous dit que c’est un site à risque, mais depuis 2002, par arrêté ministériel, le ministre Assoa Adou a validé le lotissement de cette zone avec plus 600 lots qui ont été validés, au-delà de ça, le ministère de la Construction a délivré une dizaine d’ACD sur ce site, donc ce n’est pas un site à risque… », a précisé l’élu local.

Ces propos du député-maire Assalé Tiémoko déroutent le ministre-gouverneur Cissé Bacongo et donnent raison au fondateur de ladite école dont la version est totalement différente de celle de l’ancien maire de Koumassi.  

 Gaël Zozoro

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