Les responsables de la construction aussi bien de la tutelle que de la CNPC-CI œuvrent à fournir des logements accessibles aux Ivoiriens
Profitant du lancement du Salon de l'immobilier, du financement et de l'innovation (SIMMOFI), le jeudi 11 juillet 2024, à Abidjan, le vice-président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs immobiliers agréés de Côte d’Ivoire (CNPC-CI) en charge de la politique générale et des réformes, Yanoussa Coulibaly, a réaffirmé l’engagement de sa corporation à jouer pleinement son rôle dans l’accès au logement.
« La solution au problème de déficit de logements en Côte d'Ivoire est de produire des maisons de qualité en masse mais avec des financements qui puissent permettre aux Ivoiriens d'avoir des logements décents à moindre coût. Pour cela, il faut des financements adaptés. Et c'est ce que nous allons rechercher pour le bonheur des Ivoiriens », a-t-il fait savoir pour expliquer l’enjeu de ce grand rendez-vous qui se tiendra, du 11 au 13 novembre 2024, à Laval, au Canada.
Il s’est surtout réjoui du soutien de la tutelle : « Nous sommes vraiment engagés et le ministre Bruno Koné, notre ministre de tutelle, nous soutient dans cette démarche qui met les projecteurs sur le foncier et l'immobilier ivoirien au delà de nos frontières ».
Un soutien d’ailleurs réitéré par Célestin Koala, le directeur général du Logement et du Cadre de vie représentant le ministre de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme.
« Ce salon est une occasion unique de rassembler les acteurs clés du secteur. Notamment, les promoteurs immobiliers, les institutions financières, les investisseurs et les innovateurs. Ensemble, nous pourrons explorer de nouvelles opportunités, forger des partenariats solides et élaborer des solutions innovantes pour répondre aux défis actuels », a déclaré Siriki Sangaré, président de la CNPC-CI, situant l’avantage pour les opérateurs ivoiriens de participer au SIMMOFI.
Daniel Yoro, le secrétaire à l'organisation de la CNPC-CI et Commissaire général du salon, a rappelé : « Nous avons un déficit de 600 mille logements. La méthode traditionnelle que nous utilisons permet de construire 3000 logements par an ». Tout en suggérant : « Nous devons changer de mentalité et aller vers les nouvelles technologies pour produire des maisons plus rapidement afin de combler ce déficit ».
Modeste KONÉ
