Le journaliste Zio Moussa invite les acteurs du secteur des médias à se mobiliser pour ce forum

La première édition du Forum Assinie-Mafia se tiendra les 19, 20 et 21 septembre 2024, dans la ville éponyme, autour du thème : « Réinventer l’entreprise de presse pour un succès éditorial et commercial durable ». L’information a été rendue publique par le président du comité scientifique Zio Moussa, lors d’une conférence de presse le mercredi 17 juillet 2024, à la Maison de la presse d’Abidjan- Plateau.

Pour mieux renforcer l’image de la presse ivoirienne, ce forum permettra aux professionnels des médias et aux entreprises de presse de s’approprier les recommandations de l’étude voulue par le ministère de la Communication et financée par l’Union européenne. Ensuite, ce forum sera un centre d’incubation des meilleures idées et des actions fortes à entreprendre sans délai pour la renaissance de la presse ivoirienne. Enfin, il réunira dans un lieu emblématique, en l’occurrence Assinie-Mafia, une centaine de personnalités du secteur de la presse, de l’entrepreneuriat privé ou public et du monde de la politique.

Ce forum s’articulera autour de plusieurs sous-thèmes, notamment une gouvernance éditoriale vertueuse, la rupture avec le modèle économique politique, l’émergence de champions nationaux de l’entrepreneuriat des médias et l’adaptation des supports traditionnels aux nouveaux modes de consommation des usagers des médias.

« Après des échanges et des discussions majeures à Assinie-Mafia, il faudrait que chacun de nous rentre dans son entreprise de presse, sa rédaction, et fasse en sorte que sa structure applique les résolutions qui seront prises après un diagnostic approfondi », a conseillé M. Zio.

Tout en soulignant que la bataille pour la renaissance de la presse ivoirienne n’est pas une bataille perdue d’avance. « Les difficultés de la presse ivoirienne, même si elles durent déjà depuis plusieurs décennies et ont atteint leur point culminant aujourd’hui, nous obligent à un questionnement douloureux, certes, mais nécessaire. La presse nationale peut et doit renaître », a-t-il conclu.

E.A