Un individu à été écroué pour avoir fait du chantage à une jeune dame juste pour avoir ses faveurs Sexuelles. Il l’a menacé de publier ses photos intimes sur les réseaux sociaux si elle ne couchait pas avec lui. Retour sur les faits.
Sur le net il se faisait appeler Jean-François Rousseau. Naturellement, comme son nom l’indique, il est de type caucasien. En tous cas, ses photos et ses paroles mielleuse font vite fondre les doutes et craintes de miss AAK. Elle, si réservée et prudente, ne peut résister à Jean-François Rousseau.
En fait, nos deux tourtereaux ne se sont jamais rencontrés, leur relation est virtuelle et ne va pas au-delà de l’écran d’ordinateur. N’empêche que des projets communs, y compris le mariage, sont prévus. AAK est convaincue. Elle peut donc laisser libre cours à ses fantasmes, mais également à ceux de son amoureux virtuel. Des vidéos et photos osées sont échangées. Des clichés qui ne cachent pas grande chose de la nudité de la jeune fille.
Un jour où AAK est à une de ses nombreuses séances de sport qui lui donnent un corps parfait, elle reçoit un SMS anonyme dans lequel l’expéditeur dit avoir en sa possession des clichés dévoilant la nudité de la jeunesse dame et qu’il est prêt à les publier sur les réseaux sociaux. La seule façon pour éviter cela étant d’avoir des rapports sexuels avec l’expéditeur des messages. Plutôt naïve, la pauvre AAK va confier le problème à Jean-François Rousseau qui la dissuade de se rendre à la police. Cette dernière s’entête et porte plainte à la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité.
En étroite collaboration avec le Laboratoire de criminalistique numérique (LCN), les fins limiers mettent la main sur un individu qui, après des fouilles minutieuses, se trouve être Jean-François Rousseau. De l’interrogatoire qui s’en suit, notre sinistre individu avoue son forfait, soutenant qu’il voulait juste avoir les faveurs sexuelles de AAK, car il la désire depuis qu’il l’a rencontrée dans un club de karaté en 2011.
Il a été déféré au Parquet.
Modeste KONÉ