Convention des Nations Unies sur l’eau: la Côte d’Ivoire participe pour la première fois à la 10ème réunion des parties en Slovénie





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Le ministre des Eaux et forêts conduira la délégation ivoirienne à la 10 convention des Nations Unies sur l'eau



Le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, conduit une délégation ivoirienne à la 10e session de la réunion des parties de la convention sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontières et des lacs internationaux, qui se tiendra à Ljubljana, en Slovénie, du 23 au 25 octobre 2024, nous rapportent ses services.

Cette première participation de la Côte d’Ivoire fait suite à l’adhésion du pays à cette instance mondiale en juillet 2024, sera une occasion pour Laurent Tchagba de prononcer une déclaration au nom de la Côte d’Ivoire. Il montrera  la détermination du pays à s'impliquer pleinement dans cette convention sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontières et des lacs internationaux. Il exprimera également ses attentes quant aux décisions qui seront prises à l’issue de cette dixième session.

Avant le début des travaux de cette session, Laurent Tchagba rencontrera la directrice générale adjointe des partenariats internationaux de la Commission Européenne, Mme Marjeta Jager, le mardi 22 octobre 2024, au Stebrna Hall du centre de convention de Ljubljana. Il profitera pour soumettre des propositions de financement pour des projets dans le secteur des ressources en eau en Côte d’Ivoire.

En marge de la session, il aura également un entretien avec la secrétaire exécutive de la Commission des Nations Unies pour l'Europe (CEE-ONU), Mme Tatiana Molcean, le jeudi 24 octobre 2024, à la salle de réunion bilatérale 1, salle Kupola, du centre d'expositions et de congrès de Ljubljana.

Lors de cette audience, le ministre réitérera l’appel lancé par la Côte d’Ivoire le 29 mai 2024, sollicitant le secrétariat de la convention pour son appui à l’élaboration de son plan d’action en lien avec cette convention. Il demandera également l’aide de son hôte pour finaliser le processus de mise en place de l’Autorité de bassin Comoé-Bia-Tanoé (ABCBT) entre le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Mali.

La Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux, communément appelée la Convention sur l’eau, constitue un instrument juridique international offrant un cadre intergouvernemental pour faciliter la coopération sur les ressources en eau transfrontalières, améliorer la gouvernance nationale de l’eau, et prévenir ainsi que résoudre les conflits liés à l’eau sous l’égide des Nations Unies. Adoptée le 17 mars 1992 à Helsinki (Finlande) et entrée en vigueur en 1996, cette convention est ouverte à l’adhésion universelle depuis 2016 à tous les États membres des Nations Unies.

La Côte d’Ivoire a adhéré à la Convention des Nations Unies sur l’eau en juillet 2024, devenant ainsi le 53e État partie et le 10e pays africain à rejoindre ce traité visant à améliorer la gestion conjointe de l’eau au-delà des frontières. Environ 153 pays, représentant près de 40 % de la population mondiale, partagent des ressources en eau dans des bassins transfrontières. Selon le troisième rapport sur l'indicateur ODD 6.5.2 pour 2023-2024, moins d’un cinquième d’entre eux ont mis en place des dispositions opérationnelles pour gérer toutes leurs eaux transfrontalières.

Solange ARALAMON


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