L’éditorial de Sam Wacouboué: Influenceurs : La prévisible fin…





leditorial-de-sam-wacouboue-influenceurs-la-previsible-fin


Hier le symbole avait tout un sens.

Aujourd’hui, loin s’en faut.

L’idole n’est plus celui qui est né talentueux. Mais, plutôt celui qui force le talent dans la quête de l’argent facile à travers les nombreuses vues sur les réseaux sociaux. Le gain sans talent. Le talent triché. Et hop! On est désormais la star de tout un pays.  Les stars du temps nouveau, sont les spécialistes de la mise des paris sportifs, les grandes gueules des réseaux sociaux.  Le jeune Marck Zuckerberg créateur du réseau social Facebook et patron des autres réseaux, avait pour objectif principal comment créer l’interconnexion mondiale et mettre fin aux barrières et autres frontières. Mal lui en a pris. Quand il a associé à cette idée, le paiement de ristournes sur les nombres de vues. L’argent facile à se faire. Sans grand effort.  La raison à foutu le camp. L’argent. Rien que de l’argent à se faire sans grand talent.  Et hop! C’est parti les déviations les plus interdites par la loi comme par le/la moral(e).  Les agressions verbales. Les calomnies sans preuves. Les accusations fantaisistes et légères. Les exhibitions de richesses.  Et pourtant, les exemples indiquant le pas à ne pas franchir sont légion. Mais, les soi-disant Influenceurs des temps nouveaux en ont cure:  On a connu un certain ex-soldat des forces armées ivoiriennes, dit Johnny Patcheco qui s’est illustré, à cause des vues, en insulteurs public de tous les cadres du pouvoir Rhdp, avant que le bon sens ne le visite pour se faire une bonne morale aujourd’hui et revoir sa copie en l’envers. A sa suite, c’est le défunt Bob Lee, qui a émerveillé tous les adeptes des réseaux sociaux avant que son âme ne soit condamnée par le Dieu vivant à travers une fin de vie singulière et pitoyable.  Sa copie conforme de Stive Bico, bien que résidant en terre africaine, en Mauritanie, a pris la relève. La loi lui a dit niet. Il est depuis lors pensionnaire de la prison civile d’Abidjan. Les Guêpe, Mah Bio, Coach Amon chic, Souley de Paris, Chris Yapi et j’en passe ont encore le temps pour revenir à la bonne influence de la jeunesse de demain. Car, c’est tous les jours que la prison civile d’Abidjan ne cesse de se remplir de soi-disant Influenceurs. Mais, il se trouve toujours d’autres pour remettre le couvert avant de couler les larmes face à la détermination de la force de l’ordre. Le métier d’influenceurs va vers sa fin en Côte d’Ivoire. Et, c’était une prévisible fin. Il faut le noter et passer à une autre influence encore plus positive et conforme aux règles de vie en communauté.

A bon attendeur, salut !

Sam Wakouboué


Partarger cet article

En lecture en ce moment

Tentative de destabilisation de la Côte d'Ivoire, les chefs coutumiers du Gbôklê prennent position

De retour à Mankono des enseignants testés contre la Covid-19