Édito
Il y a souvent plusieurs lectures possibles d’un même évènement, évidemment en fonction du point de vue dans lequel on se trouve, mais également dans le cœur d’une même personne.
Ainsi, l’actualité internationale de ces derniers jours a été marquée par la chute du dirigeant syrien Bachar El Assad et les experts ainsi que les populations sont partagés sur l’analyse à faire de la situation : la majorité des Syriens semble heureuse du départ de celui dont la famille dirigeait le pays depuis près d’un demi-siècle, mais ils sont également inquiets du parcours et du profil du nouvel homme fort de ce pays. Deux sentiments ambivalents les habitent face à une même situation, entre joie et inquiétude, leur cœur balance.
Dans un tout autre registre, bien plus léger, c’est un petit peu ce que ressentent les Actionnaires après le résultat nul et vierge obtenu ce dimanche à Francistown (Botswana) face à Orapa United dans le cadre de la 2e journée des matchs de groupe de la Coupe de la Confédération.
Tout d’abord, la satisfaction d’avoir pris un point à l’extérieur, ce qui n’est jamais chose aisée dans les compétitions continentales, quel que soit l’adversaire. Et en même temps, la frustration de n’avoir pris qu’un seul point alors qu’il semblait possible d’en grapiller 2 supplémentaires et se positionner ainsi idéalement avant d’affronter l’adversaire qui apparait comme le plus coriace du groupe dans une prochaine double confrontation.
On notera que seules 2 équipes parmi les 16 en lice dans ce tableau final ont réussi à engranger les 6 points engrangés lors de ces deux premières journées : Constantine et Berkane dans les groupes A et B. Avec 4 points, notre équipe figure en tête de sa poule avec son homologue algérien, ce qui permet de voir l’avenir avec confiance dans l’optique de la qualification pour le tour suivant, dès lors que 12 points restent encore en jeu.
Rien n’est encore fait bien évidemment et il faudra remettre du cœur à l’ouvrage ce dimanche à Alger pour en repartir avec un ou plusieurs points. Nos Mimos nous ont montré ces dernières années qu’ils savent voyager et même si l’effectif a fortement évolué à l’intersaison, il est des habitudes, une expérience et un savoir-faire qui sont ancrés dans l’ADN de notre club et qui ne se perdent pas si facilement d’une année sur l’autre. Il est temps de le montrer.
Depuis Abidjan, nous sommes de tout cœur avec vous !
Benoît YOU