En juillet 2013, le Gouvernement, à travers le ministère de l’Intérieur, avait décrété : « A compter du 5 août 2013, tout mendiant ou marchand ambulant présent à un carrefour sera interpellé et ses marchandises confisquées. » Mais, 11 ans après la prise de cette décision, ces mendiants et vendeurs ambulants sont plus que présents à tous les feux tricolores, à tous les carrefours, racolant les usagers, empêchant souvent même les véhicules dans les interminables embouteillages, d'avoir de l'espace pour avancer, parce que leur disputant la chaussée déjà rétrécie par des travaux et autres. Au vu de ce qui s'offre à voir chaque jour aux feux tricolores, aux carrefours, dans les rues et lieux publics, on peut se demander si l'Etat qui a pris cette décision s'est véritablement donné les moyens de la faire appliquer ou si c’est juste pour la forme et se donner bonne conscience, ou alors si ces mendiants et vendeurs sont si puissants qu'ils défient impunément l'Etat ivoirien ? Tout porte à croire que pour l'ordre urbain, on peut casser avec détermination des habitations et des commerces mal placés, mais face aux talibés et autres, la détermination et la rigueur marquent le pas.
EDDY PEHE