Au dernier jour de l’année 2024 et après une succession effrénée de matchs pour clôturer la phase aller de la compétition nationale, un premier bilan de la première partie de la saison peut être fait. Les chiffres sont parlants et définissent clairement un début de saison en 2 temps. Voici les chiffres principaux :
- 4e place à 4 points du leader,
- Meilleure défense et 8e attaque,
- 11 points marqués au cours des
8 premiers matchs de la saison,
soit 1.375 point par match et 7
buts marqués contre 7 buts
encaissés.
- 15 points marqués au cours des
7 journées suivantes, soit
2.14 points par match avec 10
buts marqués contre 3 encaissés.
Ainsi, si notre début de saison a été clairement poussif avec des résultats irréguliers et décevants, un tournant s’est opéré après la défaite malheureuse et imméritée (selon nous) face au Stade d’Abidjan. En effet, depuis cette rencontre, notre équipe n’a plus connu la défaite en Ligue 1 et a remonté la pente match après match pour trouver un rythme plus conforme aux attentes des Actionnaires.
Cette remontée devait obligatoirement passer par une efficacité défensive et une réduction du nombre de buts encaissés. En encaissant seulement 3 buts au cours des 7 dernières rencontres, notre équipe a retrouvé ce qui faisait sa force les années précédentes, ce qui a remis toute l’équipe dans le bon chemin.
Après le match contre OSA lors de la 3ème journée de la Ligue 1 en Octobre dernier, notre entraîneur surprenait les Actionnaires en déclarant « qu’au regard des nombreux changements opérés dans notre effectif, nous ne sommes pas aussi prêts que d’autres équipes qui ont su conserver une certaine stabilité ». Il poursuivait en disant : « Nous avons du mal à développer du jeu car nous sommes en pleine phase de reconstruction de l’équipe. Il faut donc rester solides et apprendre à se serrer les coudes ».
Cette déclaration prend tout son sens aujourd’hui et il faut bien convenir qu’il fallait laisser du temps à un tel effectif de se construire et de mieux se connaître pour donner le meilleur de son potentiel.
Rien n’est jamais acquis et tout est évidemment très fragile en football. Cependant, les prochaines échéances africaines nous permettront de voir si ce regain de santé observé au niveau national se répercute au niveau supérieur. Et cela tombe bien car les 3 prochaines rencontres seront décisives en vue de la qualification pour les ¼ de finale de la Coupe de la Confédération, à deux reprises à Abidjan et lors d’un déplacement à Dakar.
Benoît YOU