De passage à Abidjan dans le cadre du lancement du projet sous régional intitulé « intégrer la gestion des inondations et des sécheresses dans le bassin de la Volta », Dessouassi Yaovi Robert, le directeur exécutif de l’autorité du bassin de la Volta a confié à l’Expressionci.com, les dispositions mises en place de concert avec les chefs d’Etats de la sous région afin d’endiguer le phénomène de l’orpaillage clandestin et des effets néfastes des changements climatiques.
Quelles sont les difficultés rencontrées par l’autorité du bassin de la volta (ABV) ?
L’autorité du bassin de la volta est une jeune organisation, elle est née en 2007. Depuis cette date jusqu’à aujourd’hui cela fait environ 12 ans 5 mois que nous sommes née grâce volonté commune des chefs d’Etats des six Etats membres que le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Bénin et le Togo. Et bien que l’autorité du bassin de la Volta ne dispose encore pas de tous les outils techniques devant lui permettre de travailler et d’accomplir le mandat qui lui est confié par les six Etats membres. A savoir promouvoir la concertation et le développement intégré en vue du partage équitable des bénéfices tirés des ressources en eau dans le bassin. Une telle mission ne peut s’accomplir que si on dispose d’instruments et d’outils. Nous avons déjà les instruments juridiques notamment l’accord de siège, aussi nous avons la charte de l’eau que le Conseil des ministres a adopté en mai dernier à Accra lors de sa 7 è session. Cette charte de l’eau est un outil technique, juridique et réglementaire qui vient compléter la convention et qui donne les règles qui expliquent davantage les règles de gestion, d’utilisations des ressources en eau pour ne pas faire des conflits. Cette charte de l’eau aura douze annexes qui sont des textes explicatifs des articles qui sont énumérés dans la charte.