8ème édition des JAAD : Le Réseau des agro-transformatrices de Côte d’Ivoire présente une gamme variée de produits valorisés





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Placées sous la présidence du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, et le parrainage du secrétaire général de la Présidence de la République, Patrick Achi, également président du Conseil régional de la Mé, la 8ème édition des Journées de l’administration agricole délocalisée (JAAD)  se sont déroulées du 17 au 20 juillet dans les régions de la Mé et de l’Agnéby-Tiassa (Sud ivoirien) sur le thème ‘’Le PNIA 2 pour une croissance agricole soutenue’’.

A cet effet, des membres du Réseau national des agro-transformatrices de Côte d’Ivoire se sont regroupées sur un stand pour vendre leurs différents produits, à la nouvelle gare d’Adzopé où a eu lieu l’exposition.

"Les clients ont apprécié la qualité de nos produits, l’emballage, l’étiquetage, l’accueil que nous leur avons réservé. Nous avons répondu également à leur besoins en termes de satisfaction… Pour cela, nous voulons remercier le Ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Jusqu’à ce jour, nous faisons la transformation de manière artisanale. Cela fait que nous ne pouvons pas répondre à un grand marché, a signifié Aizan Gnima Florence, gérante-fondatrice de la structure AGF (Africa Great & Fierce) Entreprise et représentante de la marque "Gnima", qui pense que le premier défi pour les membres se situe au niveau de l’équipement.

Elle a énuméré quelques produits agricoles, extraits de plantes naturelles et transformés soit en aliments (céréales, d’épices, de jus naturels…), soit en cosmétiques (massage, shampoing, pommade…)  par des membres du Réseau et qui ont eu un bon écho auprès des visiteurs.

Présidé par la directrice de l’entreprise agro-alimentaire ‘’Les précuits GLP’’, Mme Coulibaly Alimata, le Réseau national des agro-transformatrices de Côte d’Ivoire comprend pratiquement toutes les entreprises évoluant dans la transformation agricole.

"Nous avons des difficultés de distribution car après notre départ, si les populations d’Adzopé veulent nos produits, elles ne sauront pas où les trouver. Nous avons également des soucis au niveau du financement parce que même si après, on nous donne l’équipement, il faut pouvoir augmenter la production et là, il va falloir trouver des partenaires financiers qui vont être en mesure de nous accompagner lorsqu’on a de grandes commandes. Nous avons également des besoins en termes de personnels, de main-d’œuvre qualifiée pour assurer la transformation des produits agricoles en cas d’absence de notre part", a argumenté  la jeune entrepreneure.

Solange ARALAMON

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