Droits de la Femme, de la Famille et de l’Enfant : La ministre Ly Ramata fait des révélations





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"Droits de la Femme, de la Famille et de l’Enfant : Acquis, défis et perspectives", tel est le thème qui a été abordé par la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Bakayoko-Ly Ramata, ce  jeudi 7 novembre 2019, à la la tribune de l’AIP.

A cet effet, elle a déclaré que l’Etat Côte d’Ivoire a mis en place un cadre législatif, réglementaire et juridique pour  la promotion des droits de la femme, de la famille et de l’enfant en ratifiant de nombreux instruments internationaux.

Concernant la femme, la ministre a fait observer que l’Etat Côte d’Ivoire a également ratifié la Déclaration de Beijing en 1995, la Convention pour l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme en 1995, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples avec son protocole facultatif relatifs aux droits de la femme ratifié en 2012. Pour l’enfant, elle a cité la Convention internationale relative aux droits de l’enfant ratifiée en 1991, et l’approbation de la Charte africaine des droits inaliénables de l’enfant.

"Les actions mises en œuvre par le comité interministériel en charge de la lutte contre le travail des enfants dans les zones cacaoyères ont permis, notamment, d’appréhender  250 trafiquants d’enfants grâce à un accord transfrontalier établi par les autorités ivoiriennes,  le burkinabè et maliennes. 8 000 enfants sont sortis des plantations de cacao pour réintégrer leurs familles et l’école et 2 millions de personnes ont été sensibilisées sur l’importance de la scolarité  des enfants en zone cacaoyère grâce aux entreprises de ce comité mis en place en 2012. En plus, une centaine d’enfants ont été recueillis, également, dans des centres de détresse à Soubré", a révélé la ministre Ly Ramata, qui a par ailleurs expliqué que les instruments exigent que l’on intègre les principes du genre comme principe de droit et de bonne gouvernance dans les différentes politiques publiques.

Elle a pour ce faire  salué le leadership de la Première dame et son plaidoyer en Europe, en Amérique du Sud, qui “ont permis d’améliorer la lutte contre le travail  des enfants”.

Solange ARALAMON

 

 

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