Violence dans les écoles : Kandia Camara sanctionne sévèrement les élèves vandales et leurs parents





violence-dans-les-ecoles-kandia-camara-sanctionne-severement-les-eleves-vandales-et-leurs-parents


Plusieurs villes et communes de la Côte d'ivoire, ont été le théâtre de violents affrontements entre élèves ces derniers jours. En effet, certains élèves voulant aller en congés avant la date prévue par le gouvernement, ont décidé de déloger leurs congénaires. Ce qui a donc occasionné des violents affrontements entre les élèves rebelles et les élèves assidus au cours dans plusieurs villes du pays.  Trois morts ont déjà été engrestrés dans les villes d'Ayama, de Daloa et de Dimbokro. Une situation alarmante qui a contrainte la ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara,  à convoquer, ce mercredi à Cocody, une réunion d'urgence avec les différents acteurs du système éducatif. 

C'est donc devant, les parents d'élèves, les enseignants, les chefs coutumiers et bien d'autres que la ministre a annoncé que tous les élèves responsables de ces troubles seront définitivement radiés de toutes les écoles publiques et privées de Côte d'Ivoire. De plus, les parents de ces enfants vandales devront obligatoirement réparer  les dégâts causés dans les différentes écoles.  


Pour la ministre Kandia Camara, il est plus que jamais opportun que les parents prennent leur responsabilité en ce qui concerne l'éducation de leurs enfants. Elle a souhaité que les parents s'imprègnent plus de la vie de leurs progénitures '' l'éducation de nos enfants commence à la maison. Si l'enfant ne respecte pas ses parents, ce n'est pas ses professeurs qu'il va respecter.... chers parents donnez des conseils à vos enfants, parlez leur avant qu'ils ne sortent les matins, vérifier ce qu'ils font de leurs journées...'' a soutenu la ministre Kandia Camara.   

Gael ZOZORO

Partarger cet article

En lecture en ce moment

Revue de presse en vidéo du lundi 11 janvier 2021

Côte d’Ivoire / Célébration du 1er mai : "Depuis que nous sommes passés centrale syndicale, tout s’abat sur nous" (Zadi Gnagna)