Ne pas se détourner de l’objectif !





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Pourquoi on laisse la proie pour se battre contre l’ombre. On préfère les gadgets. Le Président Laurent Gbagbo n’est pas en villégiature. Il continue de porter sa croix. Il s’est sacrifié pour le bonheur de son peuple. Il pouvait accepter le poste de professeur d’histoire d’Université, comme l’a souhaité pendant la crise postélectorale, l’ancien Président américain, Barack Obama. Il pouvait également se permettre de la couler douce dans les îles les plus huppées. Mais il a préféré l’enfer au paradis. Si en retour, on ne peut pas lui ramener l’ascenseur, de grâce, il faut arrêter l’hypocrisie, l'ignominie, la perfidie. La seule chose dont il a besoin est la solidarité des uns et des autres en ce moment où on n’est pas loin du bout du tunnel. D’ailleurs, vous l’avez démontré à plusieurs reprises par votre mobilisation, lorsqu’il était derrière les barreaux à La Haye. Et sous la neige, le soleil, dans le sang. Et cette forte mobilisation lui a permis de tenir. Et cette mobilisation exemplaire a eu son pesant d’or dans la suite de son procès. Puisque le monde entier a pu découvrir qu’il est victime d’un complot international. les écailles sont tombées des yeux de ceux qui refusaient de voir. Les oreilles de ceux qui refusent d’entendre sont débouchées. Un travail remarquable et remarqué. Un travail monstre juste et justifié. Tout le monde entier cite en exemple la mobilisation exemplaire des Ivoiriens pour la cause. Ne faisons pas comme l’animal qui construit et qui détruit tout avec sa queue. On n’est pas loin de la victoire finale. Il faut résister. Ne mettons du sable dans notre attiéké. Ne perdons pas de vue l’essentiel. Et l’essentiel, c’est la capacité de résister, de ne pas se laisser gagner par les raccourcis à n’en point finir. Et qui ne fait que fragiliser la lutte. Et le Président Houphouët-Boigny de dire; “L’histoire est un témoignage qui repose sur la vérité. Et la vérité est belle quand elle est nue”. Koné Katinan, porte-parole du Président Laurent Gbagbo de dire: “Le silence qu’il garde, découle à la fois des restrictions qui lui sont imposées et du respect qu’il tient à témoigner aux autorités du pays hôte. C’est pourquoi, il est malheureux et inacceptable que des personnes, qui ont une perception limitée de l’immense combat politique de ce grand homme, profitent de cette période, par leurs sorties perfides et déclarations grossièrement mensongères, pour tenter de ramener son combat de plus de cinquante ans à leur propre niveau. Le temps qui reste jusqu’au 6 février 2020 doit être consacré à la mobilisation et au recueillement. Nous ne laisserons plus les sorties intempestives, irrévérencieuses, tendancieuses et attentatoires à son honneur, d’où qu’elles viennent, prospérer contre le Président Laurent Gbagbo”. Steve Beko, un ami mien d’interpeller les uns et les autres: “Il est donc temps pour nous tous, de taire les querelles inutiles, pour nous concentrer sur l’essence de notre engagement”. Le 6 février 2019 c’est maintenant. Et l’enjeu de ce procès est important.  Et Steve Beko, d’expliquer les enjeux du procès du 6 février 2020 : “Le 15 janvier, Laurent Gbagbo et Blé Goudé ont été acquitté. Ça veut dire qu’ils ne sont pas coupables des crimes allégués par FatouBensouda. Et le juge a demandé leur libération immédiate. Le même jour, FatouBensouda a fait appel de la décision de libération immédiate. Appel accepté par les juges qui ont admis la libération de conditions restrictives. Le 16 septembre 2019, Bensouda a fait appel de la décision d’acquittement demandant en lieu et place un non-lieu. Le 7 Octobre, Me Altit pour le compte du président Gbagbo a déposé une requête auprès de la cour afin que les mesures restrictives soient levées. Il exige que son client puisse jouir de sa liberté de mouvement et d’action en attendant que les juges ne se prononcent sur l’appel de Bensouda.  Pour faire simple, Me Altit dit aux juges : «Comme vous allez prendre du temps pour analyser l’appel de Fatou et que les prochains rendez-vous sont jusqu’en juillet 2020, laissez mon client libre de rentrer dans son pays et de faire ce qu’il veut. Il reviendra le moment opportun pour participer à la suite du procès. Mais si vous le gardez ici, vous l’empêchez de participer à la vie politique de son pays. Ce serait donc une décision injuste puisqu’il est acquitté et donc innocent». Le 6 & 7 Février, les juges vont donc se prononcer exclusivement sur la levée des restrictions imposées au président Gbagbo. Si l’avis est défavorable, cela ne changera rien à sa situation actuelle en attendant. Si au contraire, il est favorable, il pourra aller partout où il veut y compris en Côte d’Ivoire. Il pourra donc comme Uhuru Kenyatta être libre totalement en attendant le verdict final de l’appel de FatouBensouda.  En conclusion, le 6 février sera un moment décisif, pour la suite des évènements”. Bonne lecture. Allons-y seulement. Haut les cœurs. La liberté vaincra. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire. A la semaine prochaine. Inch’Allah !

yacou06336510@yahoo.fr

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