Cinq soldats maliens tués dans l’explosion d’une mine artisanale





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Cinq soldats des Forces armées maliennes ont été tués, lundi, dans l’explosion d’une mine artisanale survenue à Alatona, une localité située entre Ségou et la frontière mauritanienne, rapportent des médias internationaux.

Les cinq soldats tués faisaient partie d’une mission d’escorte administrative des Forces armées maliennes (FAMa). Cette mission est tombée dans une embuscade à l’engin explosif improvisé, selon le ministre de la Communication, Yaya Sangaré, livrant l’information sur Twitter. Il a indiqué qu’outre les soldats tués, il y a eu quatre véhicules détruits et que “les renforts sont déjà sur place pour le ratissage afin de neutraliser les ennemis”.

Un sous-officier faisant partie des renforts dépêchés sur place a précisé que “tôt ce matin, un véhicule de ravitaillement qui partait à Diabaly avec du carburant a sauté sur une mine”, lors d’une attaque “accompagnée de feux nourris”

“Il y a eu des morts de notre côté et du côté des assaillants”, qui se déplaçaient “à moto et avec des véhicules”, a-t-il ajouté, soulignant que “le renfort est venu à temps et nous avons récupéré nos corps et des blessés”.

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont la cible d’attaques de plus en plus meurtrières de plusieurs groupes islamistes, en dépit du renforcement des armées locales, de la présence de 4 500 militaires français de la force antijihadiste Barkhane et de la force des Nations unies au Mali Minusma.

Les insurgés islamistes ont tué plus de 140 soldats maliens entre septembre et décembre, au cours d’une insurrection qui dure depuis 2013.

La pose de mines artisanales, faciles à fabriquer et efficaces contre les véhicules, est devenue un mode d’action privilégié pour les jihadistes au Mali.

Les civils ne sont pas épargnés par ces dispositifs souvent placés sur les axes de communication. Un rapport de l’ONU a fait état en octobre de 110 civils tués par des engins explosifs improvisés au Mali au cours du premier semestre 2019.

(AIP)

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