Interview-Danielle Wazi Oladélé (présidente de L'ONG WAM) : "Les victimes refusent souvent de collaborer"





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Danielle Wazi Tapé Épouse Oladélé est la présidente fondatrice de L'ONG "Wonder Africa  Mom" (WAM) créée le 12 avril 2019. Elle nous livre ici les objectifs et mission de cette organisation de lutte contre les violences basées sur le genre.

Qu'est ce qui a motivé la création de  votre ONG?
J'ai créé WAM parce que j'ai été témoin d'une scène de violence conjugale qui m'a vraiment marqué et sur le champs. J'étais sans voix et stupéfaite. C'est après réflexion que j'ai décidé de venir en aide aux femmes et aux enfants victimes
Quels sont vos objectifs? 
Notre objectif c'est de réduire d'ici 10 ans le taux de violence conjugale en Côte d'Ivoire, de faire'  des formations sur le droit et  genre. Mais aussi de  la sensibilisation dans nos villes et villages, dans nos écoles primaires  secondaires et dans les universités. 
Combien de membres comptez vous à ce jour?
Nous sommes 15 membres
Quelles sont les qualités de personnes qui ont souvent  recours à vous?
Il s'agit essentiellement des femmes et des enfants qui nous sollicitent. Généralement,  c'est pour soit une aide financière, une aide psychologique  des coaching familiales ou en couple. Nous prévoyons très bientôt  une assistance en ligne
Quelles sont les actio's que vous avez déjà menées sur le terrain?
Nous avons organisé l'opération "1000 plats pour les enfants dans la rue", des dons de kits scolaires, la  distribution de kits alimentaires aux femmes et  formation des membres
Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontées dans votre démarche ?
Les victimes  refusent souvent  de collaborer à cause des coutumes ou de la religion et très souvent la peur. Pour le  moment tout est sous fond propre, donc  une aide financière ou une petite subvention sera la bienvenue 
Quelles sont vos perspectives?
Nous envisageons la création d'un centre  d'accueil de formation et  de réinsertion
Quels conseils pourriez vous donner aux personnes victimes de violences basées sur le genre?

 Je demande aux victimes de ne pas se renfermer parce que la victime est son premier défenseur il y'a des ONG comme WAM qui sont là pour les aider nous travaillons avec des juristes,  des sociologues et des psychologues.
Solange ARALAMON 

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