Après l'église catholique, l'église évangélique de Réveil internationale se prononce sur la situation socio-politique





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L'église évangélique de Réveil internationale  (EERI) n'ai pas resté muette face à la crise que traverse la Côte d’Ivoire depuis une vingtaine d'années. 
A l'occasion d'une cérémonie de présentation de vœux, tenue, samedi, au siège de l'église sis à la Riviera, président de cette église,  le Révérend apôtre René Kpan a émis le voeux de voir l'année 2020, marquer la fin de 20 ans de crise continue que traverse la Côte d’Ivoire. 
"La crise  a éclaté  en décembre  1999. Pendant 20 ans, notre pays a connu une crise continue et cette crise a destructuré la Côte Côte d’Ivoire, a brisé  de nombreux liens fraternels, de nombreuses traditions positives", a regretté l'homme de Dieu.
"Maintenant que nous entrons dans une nouvelle décennie, mon voeu, c'est que la Côte d’Ivoire guérisse de ses 20 ans de souffrance", a-t-il souhaité, ajoutant que le temps est plus que jamais arrivé pour mettre un terme à cette spirale de violence, de division, de querelles qui ne sont à l'avantage de personne.
Regrettant que les enfants qui sont nés à partir de l'année 2000 n'aient pas connu une Côte d'Ivoire de tranquillité, une Côte d’Ivoire paisible, mais une Côte d’Ivoire de couvre-feu, de violence, Dr Kpan a lancer un message aux hommes politiques.  
"Mon message, que la Côte d’Ivoire se réconcilie sans distinction politique. La réconciliation est une nécessité sociale, humaine. Nous avons l'obligation de donner à nos enfants qui naissent, un avenir paisible, plus juste, une espérance de prospérité partagée. Tout le monde doit faire la paix avec tout le monde", a relevé, l'apôtre. 

Il a également saisi l’occasion pour se prononcer sur la crise qui secoue l’église de réveil et abordé le sujet avec patience.

« Quand tu veux faire la paix, il faut être patient. Si quelqu’un t’a offensé et que tu es vraiment résolu à faire la paix, il faut être patient », a fait savoir l’homme de Dieu qui a rappelé après avoir tendu la main à ses dissidents, il est allé plus loin en les rencontrant et en priant avec eux.

Pour l’apôtre, tous ces actes, pour montrer à ses frères qu’il ne s’agit pas d’une paix politique. "Mais une paix de serviteurs de Dieu, une réconciliation qui s’inscrit dans son mandat. "Quand vous posez de tels actes, il faut laisser le temps au temps", a-t-il ajouté, rassurant, que son acte porte petit à petit ses fruits, car certains ont commencé à venir.

Si j’avais choisi de les soumettre à la justice, a-t-il poursuivi, je l’aurais fait depuis 5 à 10 ans en arrière.

"Cependant, il pourrait arriver un moment où certains s’illustrent de façon violente, pour troubler l’ordre public au point de mettre en péril l’image de notre église, je serai obligé, à mon corps défendant de demander à mon conseil juridique d’engager des procédures pour les empêcher d’agir", a-t-il averti.

Lambert KOUAME 

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