Commission électorale indépendante (CEI) : voici ce qui va changer





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Le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiemoko Touré, rendant compte du Conseil des ministres qui s’est tenu, ce mercredi 4 mars 2020, au palais de la présidence, a annoncé les modifications qui pourraient être apportées dans la loi sur la Commission électorale indépendante (CEI). Selon lui, le président de la République, Alassane Ouattara, a signé une ordonnance modifiant la loi sur la CEI en vue de permettre l’attribution d’un nouveau siège de cette commission à l’opposition.
"Après examen des doléances formulées par l’opposition et la société civile, ainsi que la rencontre du président du FPI (NDLR : Front populaire ivoirien, opposition) avec le vice-président de la République, et soucieux de contribuer d’avantage à l’inclusivité des élections, le président de la République a signé une ordonnance modifiant la loi sur la CEI en vue de permettre l’attribution d’un nouveau siège de cette commission au parti de l’opposition dont la représentation au parlement est la plus significative", a rapporté le ministre Touré. Expliquant que la commission centrale de la CEI sera ainsi composée de 16 membres au lieu de 15 dont 3 personnalités proposées par la majorité au pouvoir et 4 personnalités proposées par les partis ou groupements politiques de l’opposition.
Le nombre de membres des commissions locales connaitra également une évolution, passant de 7 à 8 membres dont une personnalité proposée par le préfet de Région, 3 par le parti ou groupement politique au pouvoir et 4 par les partis ou groupements politiques de l’opposition.
Le porte-parole du gouvernement a aussi rappelé que du 9 janvier au 17 février, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a dirigé la 2e phase du dialogue politique autour du code électoral. Les délibérations en séance plénière ont permis de dégager 4 points d’accord. Il s’agit de l’introduction du parrainage du candidat à l’élection présidentielle par 1 % des électeurs dans au moins 50% des régions et districts, le rélèvement du niveau de cautionnement pour l’élection présidentielle à 50 millions FCFA, la réduction à 5 % du taux de suffrage requis pour le remboursement du cautionnement et la prise de mesures pour freiner la transhumance des électeurs.

Modeste KONE

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