Il n’y aura finalement pas d’AG ordinaire à la FIF le 16 mai 2020. En effet, un comité exécutif en date du 30 avril 2020 a reporté sine die la tenue de ces assises. Du coup, c’est tout le processus électoral qui s’en trouve affecté. Vu que cette assemblée générale aurait dû jeter les bases des élections censées se tenir d’ici, le 30 juin 2020. Seulement voilà, le Covid-19 est passé par là. On se retrouve donc à la case départ concernant le chronogramme précis des élections tout comme la désignation de la nouvelle commission électorale. Si d’aucuns avancent l’idée selon laquelle les élections auront lieu en décembre 2020, dans le meilleur des cas, quand d’autres parlent de 2021, dans l’absolu, on peut pour l’heure se demander à qui profite de ce report ?

Pour répondre à cette interrogation, il faut forcement se demander lequel des 3 candidats en course pour la succession de Sidy Diallo avait besoin de temps pour avoir le  nombre de parrainages nécessaires pour briguer la présidence de la FIF. Oui, avant même de parler d’élection, il faut respecter plusieurs conditions d’éligibilité.  Selon les statuts de la Fédération, il faut obligatoirement obtenir le soutien de 3 clubs de Ligue 1, de 2 clubs de Ligue 2, d’1 club de Division 3 et surtout d’1 groupement d’intérêt pour voir sa candidature validée. Cette période de flottement est donc censée permettre à tous les états majors de rechercher leurs différents parrains.

Ceci étant, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne à ce moment précis de cette pré-campagne. Pour sûr, Sory Diabaté a pris une petite avance dans la quête des parrainages. Premier candidat déclaré, l’actuel premier vice-président de la FIF a su profiter des « rouages » de la maison de verre pour solidifier sa base. Et l’adhésion officielle de l’Union des anciens footballeurs de Côte d’Ivoire (UAFCI) confirme cette tendanc...  lire la suite ici