Le week-end dernier, les Ivoiriens ont appris avec stupéfaction la mort d'un jeune homme exécutant des retounées accrobatiques, communément appelés, roukaskas, dans le jargon du coupé décalé.
Le jeune danseur, Kouamé Séverin alias le Japonais d’Afrique, s’est brisé le cou en pleine prestation et est mort sur le champ. Avant lui, une jeune fille avait trouvé la mort dans les conditions similaires. On se souvient également de la vidéo d'un gamin, qui, s’adonnant à des roukaskas a fini par renverser en plein visage, la sauce contenue dans un récipient.
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Ces événements malheureux ont fait couler beaucoup d’encres et de salives sur la toile, au point où certaines personnes pensent tout simplement que le gouvernement ivoirien devrait pendre des mesures afin d’interdire les retournées acrobatiques dans les prestations artistiques.
"Dansez devrait être un moment de plaisir, on ne peut donc pas y aller et laisser la vie. Ça ne devrait pas être un débat. Tout le monde est d'accord qu'il est dangereux, suicidaire. Il faut tout simplement prendre des mesures au sommet de l'Etat pour son interdiction", a posté récemment un internaute sur son compte facebook.
Pour certains, c'est une utopie de vouloir songer à cette solution. "L’interdiction de cette pratique est utopique dans la mesure où certains artistes coupé décalé, directement concernés par cette pratique, et très adulés par la jeunesse ivoirienne, sont parrainés par des membres influents du gouvernement", estime un autre, sans toutefois donner de piste de solution à ce que certains appellent "danse de la mort".
Pour amener les jeunes à tourner le dos à ces pratiques dangereuses et préserver leur vie, plusieurs internautes ont émis le souhait d’organiser des activités de sensibilisation dans lesquels seront impliqués les acteurs du mouvement coupé-décalé.
Gaël ZOZORO
zozorogael@gmail.com
