Visite du chef de l’État dans la Marahoué : Hamed Bakayoko s'attaque ouvertement à l'opposition





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Alors qu'il n'était pas prévu pour prendre la parole, le Premier ministre Hamed Bakayoko a pris la parole pour s'en prendre violemment à l'opposition. Il l'a clairement menacé. 
"Avant que la compétition ne commence, ils veulent déclarer forfait parce qu'ils savent que vous avez les meilleurs joueurs.S'ils continuent, monsieur le président, nous aussi on va vous désobéir un peu. Vous nous avez demandé de ne pas répondre. Mais s'ils continuent, on va vous désobéir un peu", a-t-il dit après avoir fait le point des réalisations du chef de l’État, Alassane Ouattara, depuis son accession au pouvoir. Ajoutant : " Ils incitent à la rébellion, ils incitent à la désobéissance. Et souvent, c'est des biens publics achetés chèrement qu'ils détruisent. Des bus qui servent à la population. Monsieur le Président, nous n'allons plus accepter. On se tait parce qu'on ne sait pas se fâcher à moitié. Quand on se fâche, on se fâche sérieusement". Il a surtout prévenu : "Si vous lancez un appel et qu’à la fin de la journée il y a des destructions de biens privés ou publics, le soir, on sera devant votre maison pour vous apporter la note. Le soir, on sera devant votre domicile pour vous apporter la note. Quand bien même certains habitent encore, ils sont logés, nourrit et blanchit grâce à l'État. Vous n'allez pas détruire les biens des autres et dormir tranquillement au frais de l’État. C'est terminé".
Il a demandé qu’on respecte le travail du président Alassane Ouattara, car c’est un travail qui est concret. 
"Le monde entier en parle. Hier encore, les instances d'évaluation des États disaient que la Côte d’Ivoire est devenue le pays le plus attractif, que l'Ivoirien est devenu le plus riche au PIB par habitants dans la sous-région. Ce sont des gens qui peuvent tricher avec ses indicateurs ?", s'est-il interrogé. Et de s'étonner : " Bon sang ! Comment on peut être jaloux de son propre pays ? Comment on peut être jaloux de son propre pays parce qu'on est jaloux de son président".
Le ministre Hamed Bakayoko a tiré à boulet rouge sur l'opposition, lui rappelant que chacun a eu l'opportunité de diriger. "Mais libre à vous. Vous auriez pu faire comme lui. Ça coûte en énergie, en concentration, en travail. Vous auriez pu faire des visites d’État. Mais on vient ici, les gens nous disent que c’est la première fois qu'on voit un président. Mais ils sont obligés d’être contents de le voir. Ils sont obligés de l'aimer. C'est la vérité. Vous faisiez quoi ? Vous étiez où ?", a-t-il demandé à l'opposition. 

Modeste KONÉ

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