Les violences post-électorales poussent plus de huit milles Ivoiriens vers les pays voisins(HCR)





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Le porte parole du  Haut-Commissariat de l’Onu pour les réfugiés (HCR)Babar Baloch, a indiqué que plus de 8.000 Ivoiriens fuyant les violences entourant la présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire ont cherché refuge dans les pays voisins dont au moins 7.500 au Libéria, rapporte le site d’information des nations unies (Onu.Info).

“Plus de 8.000 réfugiés ivoiriens ont désormais fui vers des pays voisins dans un contexte de tensions politiques en Côte d’Ivoire », a déclaré Babar Baloch, porte-parole du HCR lors d’une conférence de presse mardi 10 novembre 2020 à Genève, en  précisant qu’à la date du lundi 9 novembre 2020, plus de 7.500 Ivoiriens avaient fui vers le Libéria et que parmis ces personnes plus de 60% de ces arrivants sont des enfants, dont certains sont non accompagnés ou séparés de leurs parents ainsi que des personnes âgées et des femmes enceintes ont également fui  dont  la plupart transportant de rares effets personnels et peu ou pas de nourriture ni d’argent.

“Certains réfugiés ivoiriens signalent avoir été initialement empêchés de quitter le pays et, de ce fait, ils ont dû trouver d’autres itinéraires pour rejoindre le Libéria voisin », a ajouté M. Baloch.

Il a souligné que la majorité  des réfugiés ivoiriens ont indiqué qu’ils espèrent rester près de la frontière pour rentrer dès que la situation sera stabilisée et profiter pour exprimer la reconnaissance du HCR aux pays voisins à la Côte d’Ivoire.

“Le HCR est reconnaissant envers les gouvernements du Burkina Faso, du Ghana, de la Guinée, du Libéria et du Togo pour l’accès dont bénéficient les réfugiés ivoiriens à leurs territoires respectifs, et ce malgré les restrictions aux frontières dues à la pandémie de Covid-19 », a affirmé le porte-parole du HCR.

Il a par ailleurs indiqué que l’agence onusienne s’apprête à activer ses plans conjoints d’urgence en cas d’accélération des mouvements de réfugiés  dans le but de continuer à faire le suivi de la situation aux frontières et s’assurer que les nouveaux arrivants sont rapidement identifiés et reçoivent l’assistance dont ils ont besoin.

(AIP)

 

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