Législatives 2021 : Où en sommes-nous avec les différentes promesses faites aux populations





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Depuis le 9 mars, les résultats de l’élection législative du 6 mars sont connus. Hormis ceux de la circonscription n°011 : Gbelo, Gouekan, Koonan, Ouaninou, Saboudougou et Santa Communes et Sous-préfectures, la Circonscription n°085 : Atoutou et Jacqueville Communes et Sous-préfectures, la circonscription n°148 : Dabouyo et Gueyo Communes et Sous-préfectures, la circonscription n°174 : Dogbo et Grand-Bereby Commune et Sous-préfecture et la circonscription 097 Arikokaha, Niakara et Tortiya où les électeurs sont appelés aux urnes ce samedi 24 avril 2021 pour choisir parmi les cinq candidats retenus par la Commission électorale indépendante (CEI) dans cette localité, leur député.

Lesdits résultats ont été confirmés par le Conseil constitutionnel.

Des candidats sont passés haut les mains, certains de justesse quand d’autres n’ont pas eu la confiance des électeurs.

Après la campagne où les candidats ont réussi à démontrer leur sociabilité, leur disponibilité et autre aptitude à être à leur écoute, la place revient aux candidats de traduire en acte, les promesses faites aux populations. Certains étaient à l’œuvre avec la mise en œuvre de travaux d’utilité publique, notamment, les reprofilages de voie, des curages de caniveaux et des dons de matériels roulant.

Des images de candidats en train de piler du foutou, trier les graines, aller chercher de l’eau au marigot, s’afficher avec les populations, poser avec les écoliers ou aller faire ses provisions au marché local, continuent de défiler dans les têtes des populations.

Après l’élection où les populations se sont exprimées dans les urnes, il revient aux candidats d’exprimer, à leur tour, leur reconnaissance aux populations pour avoir porté leur choix sur eux.

Sur ce point, plusieurs d’entre eux ont compris.

A Port-Bouët, l’Honorable Sylvestre Emmou a organisé une journée festive le 17 avril, au terrain de Gonzagueville, pour exprimer sa gratitude aux populations pour avoir « décidé ensemble ».

Il en est de même pour le ministre Amédé Kouakou qui a effectué une tournée dans les sous-préfectures de Chiépo et de Divo afin de remercier les populations qui ont bien voulu le désigner comme leur représentant à l'Assemblée nationale, pour ne citer que ces deux exemples.

Mais qu’en est-il des autres qui, depuis leur élection, "n’ont pas encore eu le temps" pour retourner sur leur base parce que "trop occupés par leur nouvelle fonction".

La population qui n’est plus dupe les attend, jugeant trop facile, ce genre d’excuse quand on sait que lors de la campagne, ni les occupations de ministre, de directeur, de président de Conseil régional encore moins de député sortant n’ont empêché les candidats à être dans le peuple.

Il faut qu’ils se souviennent que lors des campagnes, ils ont pour la plupart promis d’être les porte-paroles du peuple, les défendre au plus haut niveau. Comment défendre les intérêts d’un peuple dont on ne connait pas les préoccupations ? Simplement parce que leurs passages aux pas de course dans ces localités lors de la campagne n’a pas véritablement permis de toucher du doigt les vrais problèmes. L’euphorie de l’élection passée, c’est le moment de retourner vers les populations.

Elles ne demandent pas aux élus plus qu’ils ne peuvent le faire. Les sentir à leurs côtés quand elles en ont besoin d’eux est leur seule source de satisfaction.

Même les candidats malheureux doivent rester au contact des populations. Car, une élection étant une œuvre de longue haleine, il faut la préparer dès la proclamation des résultats. Et puis, il y a forcément des personnes qui leur ont fait confiance et qui leur ont donné leur voix. C’est également le moment de démontrer aux populations qu’elles ont eu tort de ne pas leur faire confiance. Qui sait ? La prochaine élection n’est que dans 5 ans. Juste un avis !

 

Lambert KOUAME

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