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FESPACO 2021 : La course pour l’Etalon de Yennenga ouverte
16 oct. 2021, 21:57

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au Palais des sports de Ouagadougou.

Tout a commencé par un spectacle dédié à la princesse Amazone Yennenga, chorégraphié par le Burkinabè Serge Aimé Coulibaly, comme un hymne à la résistance contre les fléaux de la pandémie et du terrorisme. 

 

Le film d’ouverture, "Atlantique", symbolise en quelque sorte le sacre de la cinéaste franco-sénégalaise Mati Diop, première réalisatrice d’origine africaine distinguée au Festival de Cannes avec le prix du Jury. Un clin d’œil au Sénégal, pays invité d’honneur de cette 27e édition. 

La course à  la succession du jeune cinéaste rwandais Joël Karakezi qui avait remporté en 2019 la distinction suprême, l’Étalon d’or de Yennenga est donc lancée. Outre les projections en salle, des écrans en plein air sont montés dans la capitale burkinabè. Ce qui  montre la détermination des autorités à rassurer les festivaliers sur la sécurité. 

Au cours de cette édition, le réalisateur Alain Gomis, lauréat de l’Étalon d’or en 2013 et 2017, sera honoré à Ouagadougou d’une statue dans la même avenue des cinéastes où se trouve déjà la sculpture de son compatriote légendaire Ousmane Sembène. Ce dernier avait réalisé en 1962 Borom Sarret, l’un des premiers films africains tournés en Afrique. Quant à Alain Gomis, il entretient désormais la flamme du cinéma avec son Centre Yennenga à Dakar où il forme de jeunes réalisateurs africains pour construire petit à petit l’autonomie cinématographique en Afrique. Et Mamadou Dia, lauréat du Léopard d’or, est en lice, avec "Le père de Nafi" pour l’Étalon d’or 2021, sous l’œil attentif du cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako, président du jury.

 Le Fespaco 2021, d’abord annulée, ensuite repoussée, est devenu une réalité. Il prendra fin le 23 octobre prochain.

Solange ARALAMON

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