Paulin Danho, président de l’UVICOCI et ses pairs ne sont pas contents de la façon dont l’un des leurs a été mis aux arrêts
Ø Marquent leur solidarité envers leur collègue et l’assurent de leur présence à ces côtés,
Ø s’étonnent de l’accélération que prend cette affaire qui dure depuis 2017 et qui a abouti à l’arrestation sans ménagement de Monsieur GAH Arsène Maire de la Commune de Bangolo sans tenir compte de la présomption d’innocence dont il pourrait bénéficier,
Ø s’interrogent sur la facilité avec laquelle le Maire autorité de police judiciaire locale a été arrêté, une arrestation qui porte atteinte à l’honorabilité de la fonction de maire et qui pourrait aboutir à une déliquescence de l’autorité de l’Etat,
Ø s’étonnent de la circulation d’autant d’argent sur le territoire de la Côte d’Ivoire sans qu’aucune autorité policière ou judiciaire n’en soit informé au regard de tous les textes existant relatifs au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme.
Ø rappellent que la situation actuelle peut avoir des conséquences sur la cohésion sociale par la dégradation des relations inter communautaires dans sa région d’origine. En effet, cette situation crée beaucoup d’émoi et peut être source de tension.
A cet égard, les maires de Côte d’Ivoire invitent les populations de Bangolo et de la Région du Guémon ainsi que la famille biologique de leur collègue à garder leur calme et leur sérénité. Les maires de Côte d’Ivoire saisiront le Ministre de tutelle pour que les droits de leur collègue soient préservés. Ils demandent la forte implication du Ministre de tutelle afin d’obtenir la libération de leur collègue dans l’attente de la tenue d’un procès juste et équitable. En effet, pour rappel, Monsieur GAH Arsène vient d’être réélu à la tête de la Commune de Bangolo donc à son deuxième mandat et ne saurait se soustraire à la justice de son pays. En tout état de cause, l’UVICOCI et les maires suivront avec la plus grande attention cette affaire. Fait à Abidjan, le jeudi 25 avril 2024
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