Il y a un an, jour pour jour, la Côte d'Ivoire sportive vivait l'un de ses moments les plus mémorables lors de la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations. Le samedi 3 février 2024, en quart de finale de la compétition, les Éléphants s'imposaient face aux Aigles du Mali sur le score de 2-1, au terme d'un match à suspense marqué par des rebondissements inattendus.

Pour commémorer cette victoire historique, les Ivoiriens se sont donnés rendez-vous ce lundi 3 février 2025 au complexe sportif Jessie Jackson de Yopougon. Rassemblés devant un écran géant, les supporters ont revécu avec ferveur chaque moment clé de cette rencontre légendaire. L'expulsion d'Odilon Kossounou, l'ouverture du score de Néné Dorgelès pour le Mali, l'entrée salvatrice d'Oumar Diakité et de Simon Adingra, l'égalisation tant attendue à la mythique "89:17" et enfin, l'explosion de joie avec le but victorieux à la 120+1' ont replongé la foule dans l'intensité de cette soirée inoubliable.

L'ambiance était électrique, digne d'un véritable stade en fusion. « C'était important pour nous de revoir ce match, car ce qui s'est passé ce jour-là au stade de la Paix de Bouaké relevait du miracle. Je suis heureux de revivre ces émotions », confie un supporter. À ses côtés, Salif Traoré, venu en famille, partage son enthousiasme : « Je suis venu avec ma femme et mes enfants, et nous sommes ravis d'être ici. C'était la plus belle CAN, chez nous, et ce match contre les Maliens a été incroyable », a-t-il indiqué.

Bien avant cet événement, la journée avait déjà pris des airs de célébration sur les réseaux sociaux. De nombreuses pages sportives ont ravivé le souvenir de cette rencontre à suspense, ponctuée de rebondissements qui avaient tenu en haleine toute une nation. Dans les rues, les maillots orange étaient de sortie, témoignant de l'attachement indéfectible du public à ce moment historique.

Un an après, le "Coup du marteau" face au Mali continue de résonner dans les mémoires. Plus qu'un simple match, cette victoire symbolise la résilience et l'unité d'un peuple, prêt à vibrer encore et toujours au rythme des exploits de ses Éléphants.

EA