AIP/départ à la retraite de la Directrice centrale : nos hommages à une belle âme
Après tant d’années de loyaux service à la nation, Mme Barry passe la main à son successeur, Fausseni Dembélé à la tête de l’AIP
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« Le départ à la retraite n’est pas la fin d’un chemin, mais le début d’une nouvelle aventure. » Tel est le post publié le 08 janvier 2025, par Mme Barry Sana Oumou, ex-Directrice centrale de l’Agence ivoirien de presse (Aip). Elle venait ainsi de lâcher le lièvre. Et comme il fallait s’y attendre, cette annonce a eu un écho considérable auprès de ses followers avec des Like et des commentaires.
La retraite, dira-t-elle, est « une opportunité pour explorer de nouvelles passions et vivre des expériences enrichissantes. » Comme une trainée de poudre, ce post va générer des avis à la gloire de l’auteure. Dans un chorus légendaire, ils lui ont exprimé leurs gratitudes et leurs reconnaissances. Ce qui démontre l’affection que l’on porte pour une dame qui aura consacré sa vie à la promotion de l’agence de presse à la dimension d’une direction générale ; l’Aip a enfin atteint le graal ultime sous son impulsion.
« La directrice centrale de l’Agence ivoirienne de presse (Aip), Barry Sana Oumou a exprimé sa grande satisfaction après l’érection, lors du dernier conseil des ministres de l’année, d’un poste de direction générale et de trois postes de direction centrale à l’Agence », lit-on sur le site de l’Aip. Une belle consécration dont l’artisan principale qu’elle fut n’a pas hésité à exprimer sa joie. « Je suis extrêmement satisfaite. C’est une grande source de fierté et de satisfaction pour nous, une reconnaissance bien méritée pour le travail accompli par l’Aip au service de l’information de proximité en Côte d’Ivoire », s’est-elle exprimée son bonheur.
Ce résultat, a-t-elle indiqué, n’est pas du fruit du hasard. « Rien n’est le résultat du hasard. Ce résultat est le fruit d’une lutte acharnée. Mes collaborateurs et moi avons travaillé sans relâche (…) pour proposer des textes pertinents depuis plus de trois ans. Nous avons consacré de nombreuses heures de travail, à ce projet. Aujourd’hui, le fruit de cet effort est récompensé. Nous pouvons dire gloire à Dieu pour cette avancée », s’est-elle réjouie.
Elle n’a pas eu le temps de savourer cette belle victoire que l’heure du départ a sonné. Doit-elle se désolé pour autant ? Non, car les belles œuvres, dit-on, survivent aux belles âmes. Oui, Mme Sana est une belle âme qui mérite nos hommages. À l’image d’une mère-poule, cette mère protectrice et très attentionnée, elle a accompagné plusieurs journalistes stagiaires dans la conduite de leurs travaux. Je me rappelle de cette belle opportunité qu’elle m’a offerte en 2003, lorsqu’elle était la Directrice des ressources humaines (Drh) de l’Aip.
En effet, de retour du Ghana avec mon diplôme en Marketing/Journalisme sous les bras, j’étais à la recherche d’un stage pratique. Ce n’était pas évident, non plus gagné d’avance, vu la différence entre le monde anglophone et francophone. Également des disparités et autres considérations. Loin de toutes ces considérations, celle m’a donné cette première chance d’intégrer la rédaction centrale de l’Aip. A l’issue de cette belle expérience, j’ai été engagé à l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped).
Au-delà de ma modeste personne, elle a donné la chance à plusieurs journalistes stagiaires de flirter avec le métier, surtout le style agencier et ses déclinaisons thématiques. Quelle chance inouïe de l’avoir eue, là au bon moment ! L’on dira que Mme Sana était là ! ce témoignage d’un ancien stagiaire de l’Aip : « le journaliste n’est pas un administrateur ! », Ce bout de phrase vaut mille conseils, qui, à l’instar d’un écho, retentit constamment dans nos esprits.
Nommée Directrice centrale de l’Aip en juillet 2011, elle se fera davantage complice des journalistes et des agents. Toujours prête à servir, elle a fait le bonheur de tous. A l’image d’une mère-poule, elle s’est battue pour assurer aux journalistes et agents des conditions meilleures de travail et de vie, dont la prime octroyée aux agents. Bravo, belle âme !
Mais l’heure de la retraite a sonné. Une retraite qui sonne comme une symphonie inachevée. Cette retraite sonne aussi comme une belle récompense pour mission accomplie. C’est donc à son honneur que des hommages lui ont été rendus, qui pour saluer son leadership éclairé à la tête de l’Aip, qui pour son humanisme.
« Merci Madame pour tout ce que vous avez fait pour l’Aip », écrit la journaliste P. Kouamé pour lui traduire toute sa gratitude, tout en plaidant pour une belle opportunité ailleurs. La journaliste A.K également s’est également félicitée des efforts, des prouesses et des services rendus à l’Agence ainsi qu’aux agents dans leur ensemble. « Vous avez gravé votre nom dans le livre de cette agence et c’est ce que retiendra l’histoire de l’Aip », dira une autre dame journaliste.
Tous sont unanimes sur sa gestion managériale à visage humain, empreinte d’amour et de solidarité. D’ailleurs, tous partagent le vœu que des horizons meilleurs s’ouvriront pour elle. Dieu fasse que ces vœux tombent dans les oreilles attentistes comme cette bonne graine dans la bonne terre.
Bernard MANIZAN
Journaliste-communicateur
Traducteur anglais-français (vice-versa)
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