Le ministre Laurent Tchagba a convaincu ses pairs de reconduire la déclaration d’Abidjan
Le 22ème Congrès international et exposition de l'Association africaine de l'eau et de l'assainissement (AAEA), qui se déroule en Ouganda, a vu, ce mardi 18 février 2025, la reconduction, à l'unanimité des pays, de la déclaration d'Abidjan, apprend-on depuis Kampala. La décision a été prise au cours d'un dialogue ministériel. Ladite déclaration, intitulée "Pour une gestion durable des ressources et un accès universel à l’eau et à l’assainissement en Afrique", a été reconduite à la suite d'un argumentaire détaillé du ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, qui a dirigé la délégation ivoirienne lors de ce congrès.
Cette déclaration, selon le chef de la délégation ivoirienne, engage la communauté internationale sur trois points essentiels. Il s'agit, dans un premier temps, de "considérer l’accès à l’eau et à l’assainissement comme un droit indivisible et fondamental". Ensuite, de "garantir la disponibilité des ressources en eau, tant en quantité qu’en qualité". Et enfin, d' "instaurer un mécanisme de financement pérenne pour le développement des services d’eau et d’assainissement".
Les sources présentes en Ouganda expliquent que le ministre a indiqué qu'en Côte d’Ivoire, plusieurs actions ont déjà été entreprises, telles que l’élaboration d’une stratégie intégrée prenant en compte la mobilisation des ressources en eau, l’accès à l’eau potable et à des services d’assainissement. Il en veut pour preuve le programme "d’appui à la sécurité de l’eau et à l’assainissement" négocié avec la Banque mondiale, qui est actuellement en cours d’exécution.
Sur le plan du financement, le membre du gouvernement a révélé qu'une plateforme est en cours de mise en œuvre afin de veiller à ce que tous les projets soient intégrés dans une stratégie cohérente. Il a également annoncé la création de systèmes d’information sur l’eau dans tous les bassins versants du pays. Enfin, le ministre Laurent Tchagba a appelé les États membres à s'approprier la déclaration d'Abidjan.
Solange ARALAMON
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