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Après la condamnation des cadres du PPA-CI, Bertrand Diby Ako (PHDD.CI) dénonce la répression judiciaire contre l’opposition
19 févr. 2025, 12:59

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La Direction Nationale du Parti Houphouëtiste pour la Démocratie et le Développement en Côte d’Ivoire (PHDD.CI) a exprimé son indignation face à la multiplication des arrestations et condamnations de cadres de l’opposition à l’approche de l’élection présidentielle de 2025. Dans un communiqué publié le 18 février 2025 et signé de son président Bertrand Diby Ako , le parti dénonce une instrumentalisation de la justice visant à affaiblir les partis adverses du pouvoir en place.

Le PHDD.CI affirme que la récente condamnation de trois cadres du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), à savoir Damana Adia Pickas, Ipaud Lagui et Koua Justin, à 10 ans de prison ferme, repose sur des accusations infondées. Selon le parti, ces arrestations s’inscrivent dans une dynamique de répression contre l’opposition, tandis que d’autres individus coupables d’actes criminels circuleraient librement dans le pays.

Le communiqué pointe également du doigt l’arrestation de Rigobert Soro, frère cadet de Guillaume Soro, leader du Groupement et Peuple Solidaire (GPS), ainsi que les pressions et intimidations dont seraient victimes plusieurs figures politiques opposées au régime.

Une justice instrumentalisée et une opposition menacée ?

Selon le PHDD.CI, la justice ivoirienne est utilisée comme un outil de répression au service du pouvoir en place. Le parti accuse le régime du Président Alassane Ouattara de vouloir faire taire toute opposition, notamment en préparant, un quatrième mandat qualifié d’anticonstitutionnel. Cette volonté, selon le parti de Bertrand Diby Ako, serait renforcée par le refus de la Commission Électorale Indépendante (CEI) de procéder à une révision de la liste électorale avant les élections d’octobre 2025.

Par ailleurs, le PHDD.CI rappelle que le président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, a récemment été la cible d’attaques verbales publiques de la part de Célestin Serey Doh, cadre du RHDP et ministre du gouvernement, sans qu’aucune sanction ne soit prise à son encontre.

Appel à la mobilisation et exigence de libération

Face à cette situation, le PHDD.CI appelle ses militants, ainsi que l’ensemble des citoyens ivoiriens attachés aux principes de démocratie et de justice, à rester mobilisés et déterminés. Le parti exige la libération immédiate et sans condition de tous les cadres et militants de l’opposition injustement détenus.

« Nous devons rester unis et résister face à cette vague de répression qui menace la démocratie en Côte d’Ivoire », a déclaré Diby Bertrand Ako, président du PHDD.CI.

Le parti réaffirme enfin son engagement pour une Côte d’Ivoire démocratique, respectueuse des libertés et des principes constitutionnels, tout en mettant en garde contre toute tentative de confiscation du pouvoir d’État.

GZ

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