Face à ses parents de Dimbokro, samedi 22 février 2025, Daniel Kouassi, président du mouvement Générations Conscientes en Marche (GCM), a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025. « Solennellement, devant Dieu, qui est le premier à faire de la politique en créant le monde et les hommes, devant les autorités traditionnelles et religieuses, devant mes frères et sœurs présents ici dans cette salle ou qui nous suivent en direct sur les réseaux sociaux, et depuis ma terre natale de Dimbokro, je vous annonce ma candidature à l’élection présidentielle d'octobre 2025 », a-t-il lancé au micro, sous un tonnerre d’applaudissements et des cris de joie.

Cette candidature s’explique, selon lui, par le fait que « à GCM, nous avons pris conscience que l’avenir des jeunes, notre avenir, dépend des jeunes, donc de nous-mêmes. Le voile est bien déchiré et, comme nous le disons dans notre jargon, nos yeux sont "Dédja". Nous voulons et nous prenons notre destin en main ». Son projet de société, comme il l’a mentionné dans son discours, repose sur le principe de « La Côte d’Ivoire d’abord », un projet qui place en priorité notre patrie, ses filles et ses fils.

Devant des partisans acquis à sa cause, le président Daniel Kouassi a également demandé aux autorités actuelles de la Côte d’Ivoire que, « pour la cohésion nationale et la stabilité de notre pays, pour préserver des vies humaines, et pour plus d'équité et d'égalité, nos aînés, en l'occurrence le président Laurent Gbagbo, l’ancien maire du Plateau Akossi Bendjo, nos frères l’ex-président de l’Assemblée nationale Soro Kigbafori Guillaume et le président du COJEP Blé Goudé Charles, soient réinscrits sur la liste électorale ». Son mouvement et lui souhaitent également un audit de la liste électorale, un redécoupage des circonscriptions électorales, ainsi qu’une nouvelle révision de la liste électorale d’une durée de cinq (5) mois, c’est-à-dire jusqu’en juillet, pour l’inscription des nouveaux votants et des retardataires.

Avec cette rentrée politique effective, il est important que chacun comprenne que désormais, comme il le mentionne dans son allocution, les GCM auront à intervenir dans tout ce qui concerne la vie politique et sociale de la Côte d’Ivoire, l'amélioration des conditions de vie des Ivoiriens en général, et en particulier des jeunes en âge de travailler, diplômés ou non.

« Il y a un vent nouveau qui souffle, c’est celui de la révolution pacifique. Cette révolution est sans armes, sans injures, sans invectives. Ce vent doit nous rappeler que nous devons mettre notre foi en Dieu. C’est aussi un vent de patriotisme et d'innovations », a-t-il lancé.

« Cet événement constitue l'aboutissement d'un travail collectif considérable et de grandes réflexions sur l’avenir de notre beau pays, la Côte d’Ivoire. En effet, notre pays a subi une profonde mutation, tant sociale, politique qu’économique, depuis les heures sombres qu’il a traversées depuis 2010 », a fait savoir Franck Doué, président du Comité d’organisation, qui a peint un sombre tableau de l’environnement économique, social et politique. Il pense donc qu’il était temps que des fils et filles de divers horizons, religions et statuts sociaux se rassemblent afin de réfléchir à une nouvelle vision pour notre beau pays. D’où la naissance de GCM, avec un nouvel esprit, un nationalisme centré sur la Côte d’Ivoire.

Modeste KONE