Le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a réussi à obtenir l’adhésion pleine et entière des populations riveraines du projet d’aménagement de l’agro-forêt de Monogaga, lors d’un atelier de validation le jeudi 13 mars 2025, à San-Pedro, selon un communiqué envoyé à pressecotedivoire.ci.

Manifestement satisfait de l’issue de la rencontre, il  a exprimé sa gratitude envers toutes les parties prenantes pour leur engagement dans ce projet ambitieux. Le ministre  a précisé que ce projet nécessitera près de 30 milliards de FCFA pour la réhabilitation de la forêt et le développement socio-économique des villages de la région. Et qu’il qui vise à créer des centaines d’emplois pour les jeunes et les femmes. Ce qui constituera un levier pour le développement durable de la région de San-Pedro. Il a donc insisté sur la nécessité de maintenir la discipline pour garantir la bonne exécution du projet.

Laurent Tchagba a révélé que, contrairement aux 8 000 hectares initialement prévus pour les communautés riveraines de la forêt, ce sont finalement 13 000 hectares de la forêt de Monogaga qui seront mis à la disposition des populations pour leurs activités économiques. Aussi, les villages autochtones seront maintenus sur leurs sites actuels et ces derniers bénéficieront d’infrastructures essentielles telles que l’adduction d’eau potable, l’électrification, ainsi que la construction de centres de santé et d’écoles. Sans oublier un aménagement en sites touristiques, avec la création d’infrastructures modernes et de commodités diverses.

Au nom des chefs de villages, Stéphane Bodou a rassuré le ministre que les populations accompagneraient pleinement le projet jusqu’à son terme. Ceux-ci ont également exprimé leur souhait que l’État poursuive les initiatives de développement dans leur zone.

Le ministre Gouverneur du District Autonome du Bas-Sassandra, Philippe Legré, a, quant à lui, souligné que ce projet ferait de la forêt de Monogaga la meilleure des forêts classées du district du Bas Sassandra.

Le projet est mis en œuvre par la Fondation Roots Wild Foundation, sous la supervision du ministère des Eaux et Forêts. Il s'inscrit dans une démarche de restauration écologique de la forêt, par le biais de l’agroforesterie, tout en favorisant la conservation de la biodiversité et l’aménagement du littoral à travers des initiatives éco-touristiques.

DK