Légende: Pour l’artiste Kando ce tableau représente son identité à travers la culture africaine qui est symbolique pour lui.
L'Association culturelle des productions londiales des arts des femmes (PMAF), en partenariat avec le Bureau du Québec, a organisé une présentation d'œuvre participative et un vernissage de l’artiste afro-canadien Julien Kandolo (Kando). Cet événement s’est déroulé le lundi 17 mars 2024 à l'INSAAC d'Abidjan-Cocody.
L'initiative a été saluée par Honoré Kouadio, secrétaire général de l'INSAAC : « Je voudrais remercier l’artiste pour avoir partagé son savoir avec nos étudiants. En venant à l’INSAAC, il nous a transmis son savoir et je lui en suis infiniment reconnaissant. »
À sa suite, Mme Adam Kalapo, attachée culturelle du Bureau du Québec, a également exprimé sa gratitude envers le directeur général de l’INSAAC, tout en rappelant l’objectif de la réalisation de cette œuvre participative. « Je tiens à remercier le directeur général de l’INSAAC ainsi que les étudiants qui ont contribué à la création de cette œuvre. Cette œuvre participative s’inspire des traditions et des récits des sociétés québécoises et ivoiriennes. Elle s'inscrit dans une perspective de multiculturalisme à travers une approche de peinture en groupe », a-t-elle expliqué.
L'artiste Kando, qui vit au Québec depuis 16 ans, a partagé sa démarche lors de ce vernissage : « L’idée derrière cette œuvre est de vulgariser le processus créatif et de démocratiser l’art. Cette œuvre participative m’a permis de transmettre mes techniques et ma façon de travailler. J’ai réussi à vulgariser mon processus créatif auprès des étudiants de l’INSAAC. Ils m’ont aussi appris certaines choses, mais j’ai réussi à initier certains artistes qui n’avaient jamais réalisé ce genre d’exercice. Sur le plan spirituel, j’utilise beaucoup l’image des masques, représentée par les visages dans mes différents tableaux. »
Cet événement a été l’apothéose d’une semaine de travail qui a débuté le jeudi 13 mars 2024 à l'INSAAC. Au-delà de la simple exposition artistique, cela a permis de tisser des liens solides entre deux cultures, le Québec et la Côte d’Ivoire, à travers l’art. Il a également offert aux étudiants l’opportunité unique de participer à un échange créatif enrichissant.
S.F
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